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Enduro 200 Stock Car Montréal
Quand l’été arrive et que le soleil sort enfin, il y a des gens qui sont heureux pour toutes sortes de raisons. Il y a les passionnés, comme moi, des courses automobiles qui peuvent enfin revivre leurs passions estivales.
Le 5 et 6 mai dernier, ce fut la première d’une longue série de courses présentées par Stock Car Montréal à l’autodrome Saint-Eustache. L’Enduro 200 c’est : 200 tours, plus ou moins 80 voitures sur la ligne de départ et une quinzaine de véhicules restants pour la grande finale. Ce sont des véhicules de 4-6-8 cylindres pour une course remplie d’action. L’Enduro c’est un événement familial plein de rebondissement et cette année n’a pas fait exception à la règle. Le plus impressionnant de cette course, c’est que ce ne sont principalement pas des pilotes expérimentés qui s’y aventurent, mais simplement des personnes qui aiment l’adrénaline et qui prennent de l’expérience d’un Enduro à l’autre, d’une année à l’autre. J’ai moi-même déjà vécu l’expérience dans une équipe et le ‘’trip’’ des puits est une toute autre expérience. Malgré que la majorité des pilotes ne prennent part qu’à deux ou trois courses par année, les équipes sont toutes formées de passionnés et l’ambiance est vraiment extra. Les gens s’entraident et vivent vraiment l’expérience à fond.
Vivre l’enduro
Il y a une différence de vivre l’Enduro à partir des estrades de spectateurs comparativement à vivre cet événement dans les puits. D’un point de vue de spectateurs, c’est une gang de pilotes qui donnent un bon spectacle. D’un point de vue d’équipier, c’est ton frère, ton père, ton mari, ton ami qui est sur la piste et toi qui sont là pour tout faire pour que le véhicule termine la course.
C’est dimanche le 6 mai que 73 pilotes passionnés de course automobile se sont engagés dans cet Enduro du printemps 2018. Cinq voitures qui ont été disqualifiées lors de l’inspection du matin où plusieurs vérifications sont faites pour prendre part à la course.
L’Enduro est un événement rempli de rebondissements. On a eu droit à plusieurs surprises au cours de la fin de semaine. Le dimanche, une demande en mariage entre deux pilotes s’est déroulée dans les puits. De plus, Maxime Taillefer (le pilote de la voiture #44) a dû quitter promptement pour accueillir son nouveau bébé, obligeant donc Jason Labrosse (le directeur général de l’autodrome) à prendre le volant pour le remplacer sur la piste. Étant un amateur de course depuis bien longtemps et ayant ça dans le sang, Jason en a surpris plus d’un durant la demi-course au volant de la voiture. Débutant à la 56e position, il est arrivé à la 11e position en plus ou moins 60 tours.
L’Enduro c’est simple : c’est une dose de rebondissements tours après tour!
Je dois dire que cette année, c’est le pilote de la voiture #134 Mathieu Latreille qui m’a le plus surprise. Mathieu est un vétéran des séries challenge-4 et Nascar Sport-compacte de l’autodrome, mais après plus de 30 départs dans ce genre de course, il obtient enfin sa première victoire. Il a passé plusieurs tours derrière les voitures #91 et 01 s’échangeaient la première place. Environ au 85e tour, la voiture #134 fut impliqué dans un accident avec quelques véhicules, mais il continua toutefois la course malgré l’accrochage. Comme le nom le dit, il s’agit une course d’endurance et Latreille nous l’a bien démontré. Il s’est classé deuxième derrière la voiture 91 qui a été disqualifiée à l’inspection finale, donnant ainsi une victoire bien méritée au numéro 134 Mathieu Latreille de l’équipe de course ‘’Redneck motorsport’’. Deux autres pilotes habitués des Enduros de l’autodrome l’ont accompagné pour monter sur le podium : soit le pilote du véhicule #09 Normand Brunet ainsi que le pilote du véhicule #59 Jason Morand.
Encore une fois, quelques femmes étaient sur la ligne de départ de la course cette année. C’est avec fierté qu’on peut dire que le monde automobile n’est pas qu’un monde d’homme. C’est quelques femmes prouvent que nous aussi y avons notre place. Peu importe le genre de course, nous pouvons faire la différence et ainsi prouver que nous avons également notre place. Ce n’est pas parce que ses femmes ne sont pas montées sur le podium qu’il faut oublier le fait qu’elles y étaient et qu’elles ont donné tout un spectacle. Se démarquer dans un monde d’hommes et avoir sa présence sur la ligne de départ, c’est déjà avoir gagné d’une certaine façon.
Inspirantes!
Je termine en mentionnant que vous étiez inspirantes à voir et qu’il y aura toujours une place pour vous sur la piste. La saison 2018 vient à peine de commencer et qui sait ce qui se produira cette année dans le monde du Stock Car et du Nascar.
Annie O.
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