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À moto à travers le Kenya : une aventure hors route inoubliable
Il y a des voyages que tu organises, que tu anticipes, mais rien ne te prépare vraiment à ce que tu vas vivre.
Mon aventure à moto au Kenya avec MotorBike Safari est l’un de ceux-là : une traversée brute, magique, vibrante, où chaque kilomètre m’a rapprochée un peu plus de l’essentiel.
Je savais que ça allait être grand.
Je ne savais pas que ça allait être bouleversant.

De Nairobi au cœur de la savane : l’immersion commence
Tout a démarré à Nairobi.
En quelques heures, on laisse derrière nous le rythme effervescent de la ville pour plonger dans l’Afrique authentique, celle des pistes rouges, des marchés de bord de route, des enfants qui courent pour nous saluer.
Notre premier arrêt à Selenkay nous immerge directement dans le monde maasaï.
Rencontrer ce peuple fier, marcher à leurs côtés, écouter leur lien ancestral avec la nature… c’est puissant.
Les Maasaï vivent en harmonie avec la terre, perpétuant des traditions millénaires. Chez eux, la moto est devenue un outil essentiel : elle permet de surveiller les troupeaux dispersés, d’atteindre les villages éloignés et de maintenir un lien vital entre les communautés dans ces immensités sauvages.
Marcher avec eux, comprendre leur lien à la nature, écouter leur histoire autour du feu…
Ça te ramène à quelque chose de simple et puissant : la connexion pure à la terre.

La route : un terrain de jeu brut et infini
Très vite, je comprends que le Kenya est un paradis du hors-piste.
Chaque jour, chaque heure, le terrain change sous mes pneus :
- Des sables mous qui testent ton équilibre,
- Des pistes de terre craquelée, rouges comme le feu,
- Des rivières asséchées où tu slalomes entre les pierres,
- Des sentiers cachés, où seuls les éléphants ont laissé leurs traces.
Chaque virage est une surprise. Chaque piste, un défi.
Et moi, je souris derrière mon casque, remplie d’une énergie que je n’avais pas ressentie depuis longtemps.
C’est brut, c’est vivant, c’est la liberté à l’état pur.



Briser les barrières : une femme à moto au Kenya
Un détail amusant, mais aussi révélateur : tout au long de mon voyage, les réactions ont souvent été teintées de surprise.
Quand les gens réalisaient que c’était une femme qui pilotait une grosse moto, leurs visages s’illuminaient de curiosité, d’admiration ou parfois d’incrédulité.
À chaque sourire, à chaque regard amusé, je ressentais une fierté immense. Fière de représenter les femmes dans un univers encore trop souvent masculin.
Fière de montrer qu’au bout du monde aussi, les barrières peuvent tomber.
Les motos : des alliées fiables pour l’aventure
Pas besoin d’apporter ma propre moto — Fred s’était occupé de tout.
Ses motos sont prêtes à avaler l’Afrique, entretenues avec soin, pensées pour le terrain local.
Mon unique job : vivre l’aventure.
Pas de stress mécanique. Pas de questions.
Juste le plaisir de piloter au milieu de paysages qui semblent sortir d’un rêve.

Le regard du Kilimandjaro
Puis vient ce moment suspendu.
Tu roules dans la poussière, tu lèves les yeux, et là…
Le Kilimandjaro.
Immense. Silencieux. Majestueux.
Je ralentis. Je respire.
Le cœur bat plus fort.
La deuxième journée a été spéciale : après notre journée de moto, nous avons eu la chance de vivre un safari.
Le regard perdu entre la montagne et la savane, entourés de girafes, d’éléphants, de gnous, de singes et de zèbres… c’est difficile à décrire tant c’était irréel.
Nous avons même eu la chance de voir un guépard en pleine chasse.
Des moments privilégiés avec la nature sauvage.
C’est ça, l’Afrique que je suis venue chercher.





Fred et Théo : nos anges gardiens
Fred, le propriétaire de Motor Bike Safari, est plus qu’un simple guide.
C’est l’âme de ce voyage.
Il vit au Kenya depuis 25 ans. Il connaît les pistes, les villages, les coins secrets comme personne.
Il adapte ses visites selon ton niveau, ton style, ton envie de pousser plus loin ou de ralentir.
Il avait choisi des hébergements parfaits : confortables, chaleureux, authentiques.
La nourriture était excellente — et après des journées intenses, partager un bon repas sous les étoiles avait un goût encore plus précieux.
À nos côtés, Théo suivait en 4×4 d’assistance, prêt à intervenir pour la mécanique ou simplement transporter nos valises, pour nous laisser légers et libres sur nos motos.
On roulait sereins, parce qu’on savait qu’on était entre de bonnes mains.


La chaleur humaine du Kenya
Partout, les sourires nous accueillaient.
Des enfants qui courent vers toi pour taper dans ta main.
Des villageois qui t’offrent un regard sincère.
Une générosité spontanée, simple et lumineuse.
L’Afrique, c’est bien plus que ses paysages.
C’est son peuple qui t’attrape le cœur.
La culture swahilie : l’âme du pays
Au fil de notre parcours, un autre aspect du Kenya m’a frappée : l’omniprésence du swahili.
Cette langue chaleureuse, parlée en plus de l’anglais, est une véritable colonne vertébrale culturelle pour le pays.
Dans les villages, les marchés, les campements, entendre ce mélange de mots rythmés te fait sentir immédiatement accueillie, connectée.
Rouler au Kenya, c’est aussi voyager au cœur d’une culture vibrante et accueillante.

Le lac Jipe : magie sur l’eau
L’arrivée au lac Jipe a été un moment suspendu.
Un lac sauvage, des roseaux bercés par le vent, des hippopotames cachés sous l’eau.
Le soir, nous avons fait un safari au coucher du soleil, avec cette lumière dorée qui te donne l’impression de rouler dans un rêve.
Et le lendemain matin, avant de reprendre nos motos, nous sommes partis en bateau sur le lac.
Approcher les hippopotames de si près, voir leurs yeux dépasser de l’eau, sentir leur puissance tranquille…
C’était irréel.
Un moment de pure magie.



Le Taita Ranch : rouler dans un tableau vivant
Rouler vers le Taita Ranch, c’était comme traverser un film grandeur nature.
On roulait sur du sable, et sur ce sable, il y avait des traces de lions.
C’est comme si on suivait leur chemin.
On était au milieu de nulle part, sur les traces du roi de la jungle.
Le soleil couchant teinte la poussière d’or.
Ton cœur bat au rythme de l’Afrique.
C’est beau. Les larmes coulent seules dans mon casque.



L’arrivée à Diani Beach : la récompense
Après tous ces jours de pistes sauvages, traverser des plaines arides, des forêts denses, des villages vibrants…
Et soudain, l’océan Indien.
Turquoise. Infiniment paisible.
Diani Beach.
Le sable blanc, les palmiers, les vagues qui caressent la plage.
L’accomplissement. La gratitude pure.
C’est ce qui est génial avec l’offre de Fred : tu peux choisir ce que tu veux.
Après cinq jours de moto, on avait envie de se relaxer au bord de l’océan.



Ce que ce voyage m’a donné
Ce n’était pas juste une aventure à moto.
C’était un retour à l’essentiel.
La poussière sur ma peau, le vent dans mes cheveux, le regard des Maasaï, les éclats de rire partagés…
Tout m’a reconnectée à quelque chose de plus grand que moi.
L’Afrique t’apprend à lâcher prise, à faire confiance à la vie, à aimer l’inattendu.
Je repars du Kenya avec la certitude d’avoir vécu quelque chose de rare :
Un voyage brut, humain, sincère.
Un voyage qui reste en toi, longtemps après que le moteur se soit arrêté.
Si vous voulez vivre votre plus belle aventure à moto et repartir transformé·e, le Kenya vous attend avec Motor Bike Safari.