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Coucou, moi, c’est Coralie !
Printemps 2017. J’avais 19 ans, je peinais encore à garder l’équilibre sur ma bicyclette, je n’avais jamais conduit manuel, mais contre toute logique, j’ai pris la décision de m’inscrire à des cours de moto.
Un pari risqué contre moi-même. Et si l’apprentissage n’a pas été des plus aisés, je suis heureuse d’avoir persévéré, car cela me permet aujourd’hui de rejoindre Chicks And Machines et de vous partager mon histoire.

Rechercher l’intensité
Avant d’être une motarde, je suis avant tout une littéraire; quelqu’un qui a toujours eu besoin de rêver, d’explorer différentes réalités. En effet, très tôt, les livres m’ont montré qu’il existait plus—des mondes vastes, des sensations plus fortes, la possibilité de vivre sa vie autrement…
J’ai longtemps cherché cette intensité ailleurs. C’est probablement pour cela que je suis devenue une artiste multidisciplinaire, qui explore le mouvement sous toutes ses formes: dans le langage, dans la danse et la musique et dans les arts martiaux.


Ainsi, depuis l’adolescence, l’image des femmes à moto me fascine. Non seulement dû au sport en soit, mais par l’aura qu’elles dégagent; cette impression d’incarner une liberté, s’écartant des sentiers battus avec agilité et hardiesse.
Dans l’espoir de manifester également ces qualités, dès mes 12 ans, j’ai demandé à mes parents s’ils me permettraient de faire mes cours de moto. Leur réponse ? Toujours un non catégorique.

Les Débuts
C’est quelques années plus tard, à l’aube de ma vingtaine, alors que tout me semblait précaire que j’ai décidé de me lancer. À cette époque, une seule certitude me restait : ne pas accumuler les regrets.
Dans ses derniers moment, mon père m’a montré que le temps est trop court pour hésiter. Alors, j’ai enfourché ma première moto, et pour la première fois, il m’a semblé trouver ce que je cherchais.
Pendant cinq ans, j’ai roulé sur ma première moto, une Ninja 650, me prenant par moment pour une héroïne de Fast & Furious. Puis, récemment, j’ai eu envie de changement et suis passée à une Triumph Bonneville T100, une machine qui m’accompagne désormais dans mes escapades et me permet d’explorer la route plus longtemps.
Finalement, la moto m’a offert bien plus qu’une simple adrénaline : elle m’a menée vers des voyages inoubliables, des rencontres marquantes lors de meets (par exemple le Moto Social) et des cours que j’ai eu la chance d’enseigner un été.
Et surtout, elle m’a plongée dans un univers à mille kilomètres de mon quotidien, me permettant d’entrapercevoir ces mondes plus vastes que j’avais toujours souhaité arpenter.

Coralie, nouvelle collabo
Aujourd’hui, je suis heureuse de rejoindre Chicks And Machines pour partager cette passion qui m’anime, et d’encourager d’autres femmes de tous horizons à se lancer, même si cela peut sembler effrayant aux premiers abords.
Entre ma carrière de professeur de danse, mes études en littérature et mon travail de mannequin, la moto est mon espace de liberté. La discipline qui réussit à balayer les doutes et laisse place à la certitude que je peux tracer ma propre route—à ma façon.
2 Commentaires
Super article! C’est inspirant à lire! 🙂 Et je partage un point en commun avec toi, je roule aussi en Triumph depuis l’automne 2024 (et première moto de route à vie)! C’est trippant!
Yayy! Tellement trippant ; on se voit sur les routes cet été 😀