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1450 km, 6 jours, 8 gars, 1 fille, mais surtout, une tonne de fun!
TOUT le mois de janvier, je n’ai attendu qu’une seule chose, LE voyage!
Travaillant pour une compagnie aérienne, chaque fois que je parlais de mes vacances, les gens me demandaient ‘‘Tu t’en vas dans quel pays?’’
Imaginez leurs visages quand ils apprenaient que j’allais faire un voyage de motoneige d’une semaine au frette!
Ayant tellement aimé ma première expérience l’année dernière, j’ai décidé de repartir avec mes compagnons de voyage préférés. Mon père, mes 2 cousins, et 5 autres bons amis. Avec 8 gars, il ne faut pas avoir les oreilles qui frisent facilement. Laissez-moi vous le dire, 8 hommes remplis de testostérone, ça en fait en masse des jokes de pets! Mais je ne peux pas vous les raconter, car… Ce qui se passe en voyage, reste en voyage!
Mon père ayant pas mal d’expérience derrière sa cravate nous a concocté un bel itinéraire et c’est donc le 30 janvier 2018 que notre aventure a débuté.
Jour 1 : 300 km
5 :45am, le cadran sonne. C’est les yeux bien collés et le cœur tout excité que je me réveille. Aussitôt sortie du lit, j’enfile mon équipement et me dirige vers le garage ou dormaient paisiblement nos motoneiges. Elles prenaient des forces pour entamer ce périple qui s’annonçait merveilleux.
Nous avons déjeuné au Cabanon et une fois le ventre bien rempli, nous avons enfourché nos motoneiges et hop au galop! Nous nous sommes dirigez vers notre première destination, la pourvoirie du fer à cheval! La journée était froide, mais le soleil était de la partie pour nous réchauffer. Les paysages étaient magnifiques. Le sentier était tapé en majeur parti excepté une cinquantaine de kilomètres près de la réserve de la Manawan ou nous avons gazé. Continuant notre route, la chance nous a souri, le sentier était sublime. Aucune bosse, personne d’autre que nous et des paysages tous plus beaux les uns que les autres.
Arrivés à la pourvoirie, nous avons découvert notre condo qui était très plaisant pour une gang de motoneigistes. 3 chambres et salles de bain, un grand salon avec plusieurs sofas et tables de cuisine. Par contre, pas question de rester dans la chambre toute la soirée, vite, direction : l’apéro!
La serveuse Jessie était très gentille et embarquait dans nos histoires rocambolesques. Une fois assis pour souper, le propriétaire est venu se présenter. Il voulait savoir s’il y avait quoi que ce soit qu’il pouvait faire pour rendre notre séjour mémorable. Quelle belle attention!
Jour 2, 194 km
Notre deuxième journée a débuté vers 9 :30am. Les pistes étaient une fois de plus remarquables et nous étions tous en pleine forme! Nous nous sommes arrêtés pour gazer à la pourvoirie Notawissi où une erreur s’est glissée et un de nos compatriotes s’est vu facturer le gaz deux fois. (Attendez de connaître la suite)
Par la suite, nous avons continué notre chemin, mais une piste que nous devions prendre était fermée. Ça nous a fait dériver de notre trajectoire et c’est d’ailleurs pourquoi nous avons terminé la journée avec 194km à nos compteurs.
Une fois arrivé au Mekoos, la serveuse reçut un appel pour notre ami Ron. Quelle fut sa surprise d’entendre le pompiste de Notawissi lui expliquer son erreur et lui dire qu’il allait lui faire parvenir l’argent qu’il avait payé en trop. Faith in humanity RESTORED!! Comme quoi, il y a encore des gens honnêtes sur cette planète. Merci très cher Alain d’avoir pris le temps de nous retracer, car nous avions fait mention de ou nous allions dormir ce soir-là.
Un peu plus tard, alors que je sirotais une petite bière, c’était à mon tour d’être subjuguée à la vue de notre cher Max, fondateur de Chicks And Machines. Il était justement au Mekoos pour tourner un épisode de Motoneiges.TV! Non, mais, tu parles d’un adon! Nous avons donc jasé de motoneiges, de nous les filles et de ce qui s’en viens pour Chicks And Machines. Mais comme je vous le disais un peu plus tôt, ce qui se dis en voyage, reste en voyage, alors restez informées, ça va fesser !!
Vint le temps de souper et la nourriture et le service au Mekoos furent très agréables! Mais vu la grosse journée qui s’annonçait le lendemain, c’est donc très tôt que je tirai ma révérence afin de garder la forme!
Jour 3, 310 km
8 :30am, embarqués sur nos montures, nous quittions la pourvoirie et notre Max national sous une belle neige qui tomba toute la nuit et qui continuait de tomber. Le paysage était une fois de plus féérique. La conduite était plus difficile que les deux jours précédents puisqu’avec la neige folle qui recouvrait la piste, la sled avait tendance à déraper. Avec mon poids plume, ramener les skis de ma bête me demandait plus de force qu’à l’habitude. C’est vers 17 :30 qu’épuisés, nous arrières à l’auberge.
Le souper fut excellent et les éclats de rire étaient au rendez-vous (était-ce la fatigue ou c’était réellement drôle, je ne saurais vous dire!) Le chef était fantastique et il fit même certaines exceptions afin de faire goûter a ceux qui le désiraient, les deux choix de souper a la place de s’en tenir qu’a un. La serveuse était extrêmement sympathique et nous l’avons tous beaucoup appréciée.
Jour 4, 256 km
C’est après m’être acheté des semelles de bottes en laine de mouton que nous quittâmes la pourvoirie en direction du Relais 22. 18km exactement après notre départ, un malencontreux événement survint. Nous avons dû laisser partir notre ami et son fils en ambulance due a un mal de jambe suivant le petit accrochage. Laissez-moi vous dire que sans eux, le voyage n’était plus pareil et nous avions le cœur gros puisque nous ne souhaitions à personne de se blesser. Malgré tout, à l’heure d’aujourd’hui sa santé va bien et il sera sur ses deux pattes, souhaitons-le, le plus tôt possible.
Jour 5, 250 km
Ah, ce que j’étais bien emmitouflée dans les couvertures… C’est en sortant du lit que je constatai la température folle de notre Québec adoré. MOINS FUCKING 37 degrés Celsius! Les gens du Relais 22 n’en était certainement pas à leur première expérience de températures aussi froides. L’équipe était tellement bien préparée à cette éventualité qu’ils avaient une génératrice pour nous aider à partir les motoneiges qui ne voulais pas partir. Ils ont même offert à certains d’entre nous de mettre leurs motoneiges dans le garage chauffé. Une belle attention pour réchauffer les machines. Malheureusement, la crinque d’une des motoneiges fut brisée et nous perdîmes un autre compagnon à ce moment-là. La tristesse s’empara encore une fois de nous tous.
C’est maintenant plus que 5 gars, 1 fille, que nous quittâmes le Relais 22 en direction de l’auberge Marineau à Matawin. Avec le froid qu’il faisait, j’avais tellement peur de gelé des doigts que je mis une paire de petits gants, des hotshots, mes mitaines en loup marin et finalement mes poignées chauffantes le tout recouvert de moufles. Pas question de geler. Eh bien, guess what… Je n’ai pas gelé… J’ai brûlé! Oui, oui, je me suis brûlé deux doigts, mais ne vous inquiétez pas, je suis faite forte!
Jour 6, 132km
Une petite dernière pour nous, une chance, je n’aurais pas supporté qu’on en perde un autre! Retour tranquille vers Saint-Zénon où ma mère nous avait préparé un bon repas réconfortant et nous attendait avec impatience. Désolé les filles, c’est moi qui ai la mère parfaite!
Malgré les quelques embûches que nous avons rencontrées durant ce voyage, j’en garde un excellent souvenir. Je me compte chanceuse de voir tous ces beaux paysages entourés de gens que j’aime profondément. J’ai déjà hâte à l’an prochain pour vous raconter mon prochain voyage qui cette fois, sera fort probablement en Gaspésie!
On se revoit dans les sentiers les amigos!!!
Gen K. x
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Quel beau récit ma chère Geneviève !!! Tu as un grand talent de narratrice !!! Effectivement, ton père s’est beaucoup investi afin de faire en sorte que tout se passe bien.. Une belle gang et une belle confrérie. Et que dire de nos fous rires durant ce périple.. Au plaisir de te recroiser !!! Bisou Ron