Moi c’est Judith.
Une fille qui a trouvé sa passion il y a des années déjà. Rien n’est plus beau que de trouver sa voie, de trouver ce qui fait notre bonheur ultime.
Je dois une fière chandelle à mon père qui est l’élément déclencheur de cette passion. Il a insisté (quelques secondes ont suffi) pour me faire découvrir le monde de la motoneige et des courses. Je n’ai jamais vraiment cru au coup de foudre, mais la foudre m’a frappé fort avec l’amour pour les courses. C’est difficile d’exprimer en mots, en phrases et en paragraphes mon admiration pour ce sport, c’est presque inexplicable. J’avais 10 ans et j’avais déjà trouvé la source de mon bonheur. J’ai eu de la chance. À la seconde où j’ai vu la piste, où j’ai entendu le bruit des moteurs retentir dans mes oreilles au point de les bloquer, où j’ai senti l’odeur des «straight pipe», je suis tombée en amour.
Crédits Photos Studio Lentille
Je suis une fille qui fonce pour avoir ce qu’elle veut, je n’abandonne pas si facilement. Je suis une fille simple mais extravagante à la fois. Je change souvent d’avis et je fais beaucoup de coup de tête insensés. J’ai étudier dans plusieurs domaines avant de savoir quel métier allait m’accompagner pour le restant de ma vie. J’ai passé par l’hygiène dentaire avant de penser à la mécanique pour finir en infographie. Je suis souvent indécise, mais ce que je sais, c’est que je suis folle de la course.
« J’ai ça dans le sang, c’est tout »
Mon plus grand rêve a toujours été de courser à mon tour, d’avoir la chance de me sentir libre et de ressentir l’adrénaline à son plein potentiel. De nombreux efforts on été mis dans le projet «Laberge Racing Team». De nombreux efforts qui n’ont pas suffi pour que je puisse embarquer en piste à mon tour. Certains événements ont rendu ce rêve impossible pour moi pour le moment. Par contre, peut-être que le 9J filera à vive allure sur la piste glacée un jour.
La course est un mode de vie. Partir loin en voiture avec des gens qu’on aime pour passer une fin de semaine à faire le tour des puits à rencontrer des gens formidables, grimper sur la plus haute marche des estrades en courant pour ne rien manquer de la course et voir la piste en entier et vivre de l’adrénaline à l’état pur. De la passion, du plaisir et des sensations fortes garantis. J’ai parcouru d’innombrables kilomètres avec mon père pour assister aux fins de semaine de course que nous aimons tant. Au Wisconsin, en Ontario et même au Québec que nous adorons. Des heures et des heures de route, de fous rires père-fille et de passion pour notre sport formidable.
Mon père, je lui dois tout. Il m’a offert la plus grande partie de ma vie qu’est ma passion pour la course. Je vis tout ce rêve avec lui, si vous voyez une crinière blonde avec un manteau rose bonbon, pas loin derrière, vous verrez mon père. Mon père, mon inséparable.
Personne ne pourra jamais se hisser entre moi et ma passion pour la course. La course est une thérapie pour moi, c’est ce qui me libère de tous mes problèmes. Pas question de ne pas avoir le sourire fendu jusqu’aux oreilles quand je suis à une piste de course. Quand j’entends et vois une motoneige, une voiture de course, je suis hypnotisée, je ne vois plus rien autour que mon monde des moteurs.
Moi, je suis une fille de course, une vraie de vraie. Une fille qui aime les moteurs qui font ben du bruit. Une fille qui aime les machines qui vont ben vite. Oui, je suis une fille et j’aime les courses. Non, ce n’est pas qu’un sport exclusivement pour les gars. J’en ferais des tonnes pour me présenter à une course que je ne veux pas manquer. Les courses de motoneiges, les courses sur terre battue, les courses de MotoCross, c’est ce qui me fais tripper.
C’est mon échappatoire, c’est ce qui me rend plus qu’heureuse.http://www.chicksandmachines.com/wp-content/uploads/2017/06/Judith.jpg