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Tamara – la passion de la course
Tamara vit de sports et d’action et ce, depuis son plus jeune âge. Elle aime la compétition et l’afflux d’adrénaline que ça lui apporte. Elle est la seule de sa famille à pratiquer les sports motorisés, mais ça ne l’a jamais empêchée d’avancer. Avec force et détermination, elle sait qu’elle peut réussir à aller au bout de ses objectifs.
Tamara a accepté de répondre à quelques questions
Que représente pour toi le fait d’avoir gagné le concours GM Paillé? :
Gagner ce concours va me permettre d’aller de l’avant dans mes compétitions qui approchent avec un stress financier de moins sur les épaules. Je pratique plusieurs sports à l’intérieur d’une année, ce qui représente un gros investissements et des défis constants.
Je course en motocross/endurocross avec l’équipe Mathias Sport. Je course en Dame Inter (juste en dessous du Dame Experte) à la FMSQ. Je course aussi en Dame Experte en vélo de montagne ebike à la FMSQ avec l’équipe GasGas Canada Mathias Sport. C’est un total de 8 courses en 1 semaine durant laquelle je course en vélo le samedi et en moto le dimanche.
Je participe aussi à des compétitions d’endurance (HYROX) aux États-Unis. C’est un mélange de 8 km de course à pied entrecoupé de 8 stations d’entraînement. Je suis très fière d’être ambassadrice officielle en Amérique du Nord pour ce sport et j’essaie d’encourager le plus de monde possible à l’essayer.
Comment essaies-tu d’inspirer d’autres femmes à percer dans le monde du sport motorisé ?
J’aime encourager les femmes à essayer de nouvelles choses et à sortir de leur zone de confort. Quand je travaillais comme instructeur à Xtown, j’encourageais beaucoup les femmes parmi mes élèves. Je leur disais de continuer à pousser, à apprendre et à ne jamais douter d’elles-mêmes.
Dans un sport encore majoritairement masculin, il est important d’apprendre à SON rythme et à ne pas se comparer aux autres. Certaines pilotes vont avoir la chance de commencer beaucoup plus jeune que d’autres. C’est donc important de ne pas se comparer et de se concentrer sur sa propre progression.
Quelle est ta prochaine étape? Ton nouveau défi à relever ?
J’aimerais énormément franchir le top 8 dans ma catégorie de course (Dame Inter) à la FMSQ en moto. 2023 a été ma première saison complète dans cette catégorie et m’a demandé un gros ajustement de calibre.
Depuis mon accident en 2021 que m’a laissée dans un plâtre pour 3 mois et presque 6 mois sans pratiquer de sports, je roule de façon plus réfléchie. C’est important pour moi de pouvoir aller à mon emploi le lundi matin, donc je course en prenant moins de risques, mais je garde bon espoir de réussir tout en restant sécuritaire.
Quel sport motorisé pratiques-tu?
Motocross / Endurocross
Est-ce que ta famille participe avec toi? T’encourage ?
Quand j’ai commencé les sports motorisés en 2015, mes parents étaient sous le choc puisqu’aucun des deux ne pratique de sport motorisé. Ils croyaient que ce n’était qu’une phase. 9 ans plus tard, je peux confirmer que ce n’était PAS une phase!
En 2018 ils sont venus me voir courses pour la première fois. Depuis, ils viennent assister à au moins une course par année. Lorsque ma mère n’assiste pas aux courses, elle suit mes résultats en ligne religieusement et m’encourage à distance.
Décris moi quel genre de personne tu es
Je suis une personne sportive depuis l’âge de 2 ans. Je n’ai connu que ça dans ma vie, le sport. Patinage artistique, gymnastique, natation, danse, cheerleading, motocross, vélo de montagne, vélo de route et la liste continue!
Je suis une femme qui a toujours travaillé fort pour avoir ce qu’elle voulait. Il n’y a rien de donné dans la vie.
Comment en es-tu venue à pratiquer des sports motorisés ?
En 2015, mon copain de l’époque pratique le motocross pour le plaisir. Je ne connaissais rien de ce sport. Mais étant une fille d’adrénaline, sur un coup de tête, sans même avoir suivi de leçon de motocross j’ai décidé d’acheter ma première moto et tout l’équipement nécessaire.
Et c’est comme ça que j’ai commencé! Étant une femme compétitive, je me suis lancée dans les courses à la FMSQ en 2017. Même après ma rupture avec ce copain, j’ai continué d’aller aux courses toute seule.
En 2019, j’ai été recrutée par l’équipe de TM RACING en supermotard et cette même année, j’ai gagné le championnat chez les femmes. J’ai même réussi à finir 8e dans la catégorie hommes amateurs lors d’une de ces courses.
Depuis, je me concentre sur les courses en enduro.
Où vas-tu chercher ton inspiration, ta force?
La vie est pleine de hauts et de bas. Sans les bas, les hauts ne signifieraient rien. On apprend de toutes nos expériences et c’est comme ça, en tant qu’athlète, qu’on grandit et qu’on s’améliore. Comme j’ai mentionné plus tôt, il n’y a rien de donné dans la vie. Il faut mettre l’effort nécessaire pour réussir et viser le succès.
Est-ce qu’il y a des femmes qui t’inspirent à aller plus loin?
Je n’ai pas vraiment de noms en tête, mais je trouve tout simplement inspirant de voir les femmes autour de moi ou sur les réseaux sociaux avoir des buts, des projets, de se préparer pour des événements sportifs et de travailler dur semaine après semaine pour se rendre au bout!
Leurs réussites m’inspirent à aller de l’avant dans mes projets et mes buts sportifs. Je trouve toujours très inspirant de se supporter et s’encourager entre filles.
Ta balade idéale ?
Les meilleurs balades sont les longues journées en enduro dans le bois, le sable, sur les côtes etc… Une de mes places préférées pour rouler en enduro, qui est malheureusement si loin de chez moi, est à Endurix dans le secteur de Rivière Rouge dans Les Laurentides. Il y a vraiment de tout là-bas!
Ta machine de rêve ?
Dans le meilleur des mondes, j’aurais deux motocross. J’ai déjà un super beau XC-W 150 de KTM qui fonctionne à merveille dans le bois grâce à ses suspensions conçues pour ce type de terrain, mais je rêve aussi d’avoir un 125 (KTM ou GasGas) MX avec des suspensions plus dures et ajustées pour les pistes de motocross et les gros sauts.
