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Découvrir l’enduro du point de vue des femmes
Aujourd’hui, nous écrivons cet article pour vous faire découvrir un merveilleux monde avec l’aide de personnes formidables… Nous avons pensé vous en apprendre plus à propos de notre sport préféré: l’enduro!
Pour cette fois, il ne s’agira pas uniquement de nos propres pensées, mais aussi celles de superbes femmes que nous côtoyons depuis nos débuts. Nous les avons questionnées afin de vous faire voir, à-travers leurs yeux, leur passion pour la moto d’enduro.
Des femmes passionnées d’enduro au Québec
Ces femmes sont âgées de 20 à 47 ans et elles viennent d’un peu partout au Québec: St-Félicien (Saguenay-Lac-St-Jean), Belœil (Montérégie), St-Jacques-de-Leeds (Chaudière-Appalaches), Thetford Mines(Chaudière-Appalaches), Plessisville (Centre-du-Québec), La Tuque (Mauricie), Lévis (Chaudière-Appalaches)…
Elles ont toutes un minimum de deux ans d’expériences derrière le plastron. Celles-ci ont donc vécu des randonnées faciles, difficiles, chaudes à 35°C ou encore sous la neige de novembre… Elles ont également coursé dans la boue, mangé de la poussière, souvent tombé et peut-être même déjà eu des blessures plus sévères, mais elles ont toujours continué à persévérer, par passion!
L’enduro sous tous ses angles…
D’abord, voyons voir ce qu’est l’enduro en détails: le déroulement des évènements, les débuts, la découverte du sport et les meilleurs endroits au Québec pour rouler. Ensuite, analysons ensemble ce qui fait vibrer les femmes dans l’enduro et quels sont les principaux défis rencontrés par celles-ci par rapport aux femmes pratiquant la motocross (MX).
Il faut savoir que les principales caractéristiques qui différencient l’enduro de la balade à motocross ou des autres sports similaires sont le fait que ça se passe en forêt, dans des sentiers à sens unique (« singletrack ») et qu’il faut franchir plusieurs obstacles.
Il peut s’agir de roches, de racines ou d’arbres tombés dans les sentiers, par exemple. À l’occasion, il faut même passer directement dans le bois. Il est possible de comparer nos sentiers et l’essentiel de la discipline avec le vélo de montagne, car il y a plusieurs ressemblances entre les deux sports.
Les évènements organisés…
Il existe différents types d’événements d’enduro. Pour commencer, il y a les randonnées fléchées, qui sont d’ailleurs les préférées de plusieurs des filles que nous avons interrogées…
Comme indiqué dans son nom, la randonnée fléchée se déroule selon un parcours (ou encore plusieurs selon différents niveaux) munis de flèches de couleurs, que les organisateurs de l’événement ont installées à l’avance et qui permettent de rouler de manière autonome. Arrivé sur place, il suffit de retrouver sa « gang » et partir à l’aventure avec grand plaisir! Ensuite, il y a les événements « guidés ».
Et oui, vous avez deviné, il s’agit donc de suivre les guides pour la journée. Un des avantages de ce style d’évènement est que tu peux arriver seul et tu seras assigné à un groupe de ton calibre dans lequel tu pourrais même faire de merveilleuses rencontres! Le dernier type d’évènement est simple à définir: les courses.
Évidemment tout le monde connaît le concept d’une course: tu te présentes à l’événement et tu fais du mieux que tu peux pour gagner!
Pour notre part, l’un des évènements auquel nous participerons cette saison est certainement l’Enduro Fest qui aura lieu dans les sentiers d’Enduro La Doré!
Il y aura une randonnée fléchée, des formations et surtout beaucoup de plaisir au rendez-vous du 28 au 30 juillet 2023: un beau trois jours pour créer des souvenirs inoubliables! Vous pourrez assurément suivre les « Enduro Girls » dans leurs aventures…
Où pratiquer l’enduro?
Parlons maintenant des quelques endroits plus ou moins connus où c’est possible de faire de l’enduro au Québec… Il faut d’abord savoir que pour quelques-unes des filles ayant répondu à notre sondage, leur endroit favori pour pratiquer leur sport est près de chez elles, car c’est là qu’elles ont commencé et c’est plus accessible…
Certes, il semblerait qu’à Thetford Mines, il y ait des sentiers créés par des passionnés (Enduro Thetford) et que tous les niveaux soient au rendez-vous! Aussi, à La Tuque, il y aurait des sentiers d’enduro en montagne qui offrent de merveilleux paysages. Bien qu’aucun de ces sentiers d’enduro n’ait été visité par les Enduro Girls, il est certain que nous espérons les découvrir prochainement…
Maintenant parlons des sentiers que nous avons déjà visités! Il est possible de parler des sentiers d’Enduro Québec, situés à St-Joseph-de-Mékinac, un tout petit village, où se déroule toujours deux randonnées par saison, une l’été et une l’automne. L’endroit est reconnu pour une partie de son parcours qui en vaut le détour: le Cap à l’aigle, une boucle optionnelle pour monter au sommet d’une montagne. Crans de roche, dénivelé et racines présents au rendez-vous pour vous « challenger »!
Une fois arrivé en haut, une époustouflante vue sur le lac Mékinac vaudra tous vos efforts fournis pour la montée. Pour conclure concernant les meilleurs endroits où pratiquer l’enduro, il était non négligeable de terminer avec « la place préférée » de plusieurs d’entre elles et bien sûr la nôtre: Enduro La Doré (ELD)!
Connu pour ses nombreux sentiers, niveaux de difficultés, services et événements, il est certain que le cœur de certains appartiennent à ce lieu. Comme certaines l’ont si bien dit dans notre sondage, ELD est ouvert toute la saison et facile d’accès de manière autonome.
Alors, il suffit d’y acheter sa carte de membre annuelle et d’y aller lorsque désiré. Les sentiers sont également bien indiqués, que ce soit directement sur le terrain avec l’affichage ou sur votre cellulaire avec une application GPS (Avenza Maps).
Un sport d’entraide…
L’enduro est un sport d’entraide dans lequel il est possible de faire de merveilleuses rencontres un peu partout à travers le Québec! Filles et garçons, tout le monde doit toujours être prêt à aider quelqu’un à se réparer ou à franchir un obstacle, par exemple.
Entre « Enduro Girls », on se comprend dans nos petits problèmes rencontrés, il n’y a jamais d’esprit malsain de compétition… En effet, tout le monde y met du sien et on s’amuse dans les sentiers autant que dans le stationnement parce que oui, les soirées improvisées après les événements sont toujours très agréables aussi.
Développer la passion…
Pour devenir passionné par quelque chose, il doit y avoir de nombreux aspects positifs… Pour ce qui est de l’enduro, les deux éléments qui reviennent le plus sont: être entourés des ses amis et être en forêt. Effectivement, c’est très représentatif de ce sport!
De plus, ça amène un bon niveau de dépassement de soi. Ça permet de sortir de sa zone de confort et ça contribue grandement à nous faire aimer ça. La plupart du temps, tu finis ta journée avec un sentiment d’accomplissement. Tu es convaincue d’avoir donné ton 100%.
Ça peut aussi te servir de « thérapie » puisque pendant que tu roules, tu dois te concentrer sur tes actions et tu n’as pas le temps de penser au « train-train » du quotidien. Reste à se demander si c’est moins cher qu’une thérapie, mais c’est certainement plus amusant que parler à un étranger.
Il y a mille et une façons de découvrir l’enduro par le biais d’un ou une ami.e, par quelqu’un de ta famille qui t’a transmis sa passion, par un conjoint avec qui tu veux partager de merveilleux moments ou seule parce que tu as toujours rêvé d’avoir une moto… Bref, toutes les raisons sont bonnes pour commencer, peu importe ton âge, ton sexe ou encore d’où tu viens!
Les petits inconvénients…
Comme dans n’importe quelle activité, il y a certains inconvénients, et ce, surtout lorsque tu es une fille plus petite, car les motos sont souvent trop hautes. À un certain moment, on devient plus fatiguée et nos capacités physiques diminuent…
Cela dit, on a plus de difficulté à relever nos motos et on doit demander de l’aide à des gars: ce qui fait souvent très mal à notre orgueil… Il y a évidemment d’autres désavantages, reliés indirectement à l’enduro, comme le fait de devoir aller aux toilettes en forêt. On s’entend sur une chose: ce n’est pas toujours évident.
Dans un autre ordre d’idée, un point négatif que l’on partage avec les filles qui font du MX est relatif à la grandeur des bottes. Pouvez-vous nous dire pourquoi il y a seulement des grandes tailles « hommes » pour des bottes de plus grande qualité? Où sont les bottes « haute gamme » pour les filles qui ont des petits pieds de Cendrillon?
Pourquoi choisir l’enduro plutôt que la motocross?
En fait, la réponse est assez simple: ces femmes aiment mieux explorer la forêt et ses beaux paysages plutôt que de voir la même piste pendant toute une journée!
De plus, le fait de rouler dans des sentiers diversifiés dans lesquels il faut rouler à moins grande vitesse, mais permettant d’avoir la sensation d’adrénaline tout aussi intense que sur une piste est une autre raison mise de l’avant. De surcroît, le fait de partir pour de longues sorties, pas seulement un « heat » de vingt minutes a été relevé comme étant un avantage pour certaines.
Bref, chacun son type de sortie à moto, mais certes, nous sommes quelques-unes à avoir un « gros penchant » pour l’enduro! Si certaines filles de MX veulent essayer, n’hésitez pas à nous contacter, ça nous fera plaisir de vous guider ou de vous référer à de superbes personnes qui pourront le faire.
En terminant…
Pour conclure, il faut dire que l’enduro n’est certainement pas pour tout le monde… Il est évident que ça peut être dur physiquement et mentalement, mais malgré tout ça, chaque passionné y trouve son comble…
En espérant que cet article vous permettra de mieux comprendre notre sport et incitera de nombreuses femmes à venir le découvrir, car l’essayer c’est l’adopter! D’ailleurs, un énorme merci à toutes les fabuleuses enduristes qui ont pris le temps de répondre à nos questions afin de vous permettre de voir l’enduro sous plusieurs angles.
Quelques remerciements spécifiques à:
Mary Ann Antoine (39 ans,10 années d’expérience)
Katherine Boisvert (39 ans, 11 années d’expérience)
Mado Poulin (47 ans, 10 années d’expérience)
Paige Sawan (43 ans, 7 années d’expérience)
Myriam Caouette (34 ans,14 années d’expérience)
Alexandra « kiwi » Dubois (33 ans, 8 années d’expérience)
Caroline Fortier ( 31 ans, 3 années d’expérience)
Karine Giguère (42 ans, 7 années d’expérience)
Anik Boulianne (46 ans, 20 années d’expérience)
Et vos Enduro Girls Josiane Dubois (20 ans, 6 années d’expérience) et Cindy Roberge (27 ans, 4 années d’expérience)
