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Roll The Bones: culture vintage et amour des motos
C’est dans une ancienne église convertie en salle d’événements qu’a eu lieu le Roll the Bones 2023.
L’histoire du lieu
En 2010, le Groupe Paradoxe fait l’acquisition de l’ancienne Église Notre-Dame du Perpétuel Secours. Après un remodelage de l’intérieur, le Théâtre Paradoxe voit le jour. Cette salle de spectacle multidisciplinaire peut accueillir un éventail varié d’événements dans un décor de vitraux et boiseries typiques de l’église. Le Théâtre investit dans la communauté en offrant un programme de formation technique dans le domaine des arts de la scène à des jeunes en situation d’exclusion.

C’est donc sous le clocher, à la lueur des vitraux que le Roll The Bones s’est déroulé.
C’est quoi, Roll The Bones?
C’est une exposition d’art et de motos chopper vintage qui s’inspire de la « vibe » de la culture Kustom des années 70. Mais au-delà de ça, c’est un collage hétéroclite de styles qui réussit à être en parfaite symbiose. On parle ici de vendeurs, d’artistes, de passionnés, tous différents, mais tous unis par l’amour du custom et du vintage.
Les kiosques
Tôt le matin, les différents vendeurs arrivent et s’installent pour être prêts. Une longue mais belle journée les attend.
Au deuxième étage se trouvait la majorité des vendeurs. Pièces, équipement, location, vêtements, bijoux… Il y en avait pour tous les goûts! Des étalages de vêtements style friperie côtoyaient les chandails et hoodies de Doomsday Machine, des chemises de protection ultra populaires Voyou As Fuck et une table remplie de casques peints à la main par Vicky’s HandPainted.
Celle-ci a d’ailleurs eu la chance de faire une peinture à la main sur le réservoir d’une moto, « live », durant le show.



Chicks And Machines se trouvait sur le dernier palier (avec une vue imprenable sur la totalité de l’action). Nous avions pour voisins Hard Core Cycle qui présentait ses pièces, Ole Joe Hats, artisan de chapeaux top qualité, Mohawki qui vendait des bijoux d’inspiration aborigène faits à la main et notre collègue collaboratrice Nadine, tout sourire, qui présentait Montréal On The Side, sa compagnie de balades à moto. (Encore une fois, merci, Nadine, pour les ventilateurs!)





L’expo
Le gros du show se déroulait au 1er étage. Les visiteurs avaient droit à la marchandise signée Moteur Fucker, Almost Old School Motorcycle, Prémont Harley, Revolution Magazine, Clockwork Cycle et j’en passe. Une exposition de photos ornait le mur du fond de la scène. La talentueuse tatoueuse Clara Boo offrait des flashs style vintage tout au long de la journée.
Au-travers de tout ça, on a eu droit à des performances musicales pour divertir les invités. Mike O’Brien, The Slow And Easy et Lenny Bull se sont partagé la scène afin de faire vibrer les visiteurs au son de leurs guitares. Décibels dans le tapis! C’est ok! Qui a besoin de son ouïe dans la vie? 😉
Le clou du spectacle
Plus d’une vingtaine de motos venues d’un peu partout au pays trônaient devant la scène, espérant remporter le premier prix du concours Brixton.
Chaque moto modifiée qui participait avait son look, son histoire, mais toutes représentaient la passion du vintage qui reste la thématique emblématique de l’événement.
Cette année, deux motos sont arrivées nez à nez lors du comptage des votes. Ultimement, c’est le Shovelhead d’Almost Old School qui a remporté la bannière Brixton 2023.

L’atmosphère du Roll The Bones est totalement décontractée; tu magasines, tu jases, tu prends un p’tit verre, tu croises des « chums »… C’est relaxe, c’est invitant. Tout le monde est contant d’être là, tout le monde y trouve son compte. On y ressent aussi un grand vent d’entraide, que ce soit de la part des organisateurs, des différents exposants et même des visiteurs (merci, monsieur, de nous avoir aidées à charrier du stock!)
La communauté qui régit l’événement en est une d’ouverture d’esprit, d’inclusion et d’acceptation. La foule est colorée et tout le monde aime ça ainsi. On est tous là pour la même chose, sans jugement. Jeunes, plus âgés, chiens, enfants, touring Harley, bobber Triumph, tous étaient les bienvenus. Et au bout du compte, ça représente PARFAITEMENT la culture custom des années 70.
À l’extérieur, ça jase, ça « chill », ça mange des tacos, ça admire les vieilles bagnoles et les motos stationnées. Parce que de ça, il y en avait une tonne! De chaque côté du parvis de l’église s’étendait une longue procession de motos bien cordées qui ajoutaient au spectacle offert à l’intérieur. En fait, elles donnaient le ton et lançaient le signal de départ:
« Les gens cool et les belles motos, ça commence ici. »




La journée a passé incroyablement vite! Je peux vous garantir que tout le monde a quitté avec le sourire en se donnant rendez-vous l’an prochain!