Table des matières
L’édition 2025 du Grand Prix Ski-Doo de Valcourt
En 1983, la première édition de Grand Prix Ski-Doo de Valcourt voit le jour. Au départ nommé Festival International de la Motoneige, l’événement se voulait un happening rassembleur pour amateurs de motoneiges et de grand air.
C’est à Valcourt que le festival s’installe afin d’avoir l’espace requis pour l’ovale de glace et les festivités. Bombardier appuie le projet à titre de partenaire majeur et, dès sa première édition, l’événement fut un véritable succès, regroupant plus de 15 000 motoneigistes, du jamais vu!
Le Grand Prix a maintenant plus de 40 ans et l’événement se veut, à chaque année, une réussite incroyable.
Cette année, Chicks And Machines désirait s’impliquer dans l’événement en tant que collaborateur média et promouvoir la place de la femme au sein des sports motorisés tels que la motoneige.
Nous avons posé quelques questions à Dave Paryzo, directeur des communications, avec qui nous travaillons étroitement pour faire de ce partenariat une expérience hors du commun pour les athlètes et spectatrices (les spectateurs aussi ).
-C’est quoi, le Grand Prix Ski-Doo de Valcourt?
Le Grand Prix Ski-Doo de Valcourt, c’est LE PLUS gros événement de sports motorisés hivernal au monde en raison de sa variété de disciplines en action durant le weekend de 3 jours. Ovale de glace, Snocross, Moto et VTT sont réunis pour 150 courses au total.



-Qui y participe?
500 athlètes de tous âges, venant de 5 pays différents à travers le monde (Canada, USA, Finlande, Norvège et Suède).

-Qu’est-ce qui distingue l’édition 2025 des années antérieures?
La présence des meilleurs athlètes de la discipline avec la présence des plus grosses associations de sports motorisés hivernaux : ISOC racing avec le championnat de snocross AMSOIL, la USSA avec la ProStar Cup qui réunit les meilleurs coureurs d’ovale de glace au monde.
Il y aura aussi les sanctions canadiennes : SCMX (snocross Québécois), CSRA (snocross Canadien) et Flat Track Québec qui réunit les meilleurs coureurs canadiens de Moto et de VTT.
-Au niveau des pilotes, qu’est-ce que ça leur apporte de participer à cet événement?
C’est une visibilité exceptionnelle avec la présence du streaming sur FLORACING et FOX Sports qui est vu dans 57 millions de foyers à travers le monde. C’est l’équivalent d’un Super Bowl pour nos coureurs locaux. C’est aussi la maison de SKI-DOO pour les athlètes qui sont sponsorisés par BRP.

En plus de recevoir honneurs et trophées, les athlètes ont la chance de se faire connaître, de faire connaître leur nom et leur passion. Articles et publications sur les réseaux sociaux, signature d’autographes, photographes professionnels, toute la gomme y est mise afin de bien faire valoir les coureurs.
Cette année aussi, le GPSV lance un Programme Athlètes en collaboration avec Performance NC. Ce programme incite les coureurs à partager un code unique qui lui est donné afin d’augmenter la vente de billets.
Cela leur permet de faire exploser leur visibilité, mais aussi de recevoir un certain revenu. En effet, les athlètes inscrits recevront une part des revenus générés par leur code.
-L’événement requiert-il des besoins particuliers? Est-ce qu’il y a des difficultés majeures à prendre en compte afin de l’organiser?
Honnêtement, depuis le retour de la pandémie les coûts d’exploitation ont doublé. On a dû faire des choix pour assurer la pérennité de l’événement à long terme. Nous avons coupé les spectacles de musique du samedi soir, ça nous a permis de prendre un chapiteau chauffé plus petit… Nous avons aussi retiré les compétitions d’accélération, donc moins de frais d’exploitation (bourses, préparation du circuit, etc..)…
On est revenu à la source…. Des courses !
Il est évident que les conditions météo des deux dernières années nous ont donné des maux de tête. Le samedi de l’an dernier, il faisait +5 degrés! Nous n’avons pas pu faire de compétition le vendredi en raison de la pluie et la chaleur. C’est très dur de conserver des bonnes conditions sur l’ovale de glace. On commence le weekend avec 18 pouces de glace et on termine à maximum 5 pouces le dimanche. Préparer l’ovale de glace coûte tout près de 80 000$ (main d’œuvre + frais d’exploitation de machinerie…)
Il y a aussi l’enjeu des partenaires financiers qui sont de plus en plus difficiles à dénicher avec les années. L’argent se fait rare pour investir des grosses sommes d’argent dans notre événement.
On a beau avoir la passion des courses et de l’événementiel, mais le nerf de la guerre demeura toujours l’argent.

Le milieu du sport motorisé connaît de grosses difficultés depuis les 2 dernières années. La situation est la même partout. Les ressources sont restreintes.
L’an passé, un hiver pratiquement sans neige aura pratiquement démoli la saison de motoneige. Ce genre de situation affecte grandement l’industrie, autant au niveau de la production, de la vente que de l’événementiel.
De multiples événements ont été tout simplement annulés, les concessionnaires sont aux prises avec un surplus de véhicules invendus, les fabricants resserrent la ceinture.
Mais la passion est toujours au rendez-vous, la volonté de continuer est toujours forte et les diverses sphères du monde du sport motorisé font preuve d’imagination et de débrouillardise pour continuer de prospérer.
-Comment a évolué l’événement en 40 ans?
L’événement s’est bâti une notoriété partout à travers le monde. Des journalistes de partout dans le monde en ont parlé au fil des ans. Depuis le retour de la pandémie, l’engouement est encore plus fort pour le GPSV. Nous avons battu des records d’assistance en plus de recevoir un nombre record d’inscription en 2024.
Nous avons travaillé fort pour entretenir une relève au fil du temps. Nous avons innové au niveau de la variété des disciplines. Le GPSV s’est muni d’une zone famille en développement à chaque année; nous avons diversifié notre offre et nous avons essayé le plus possible de s’adapter aux désirs de nos fidèles spectateurs et athlètes.
Nous avons gardé des prix d’entrée compétitifs, et une admission générale gratuite pour les 17 ans et moins! Une journée porte ouverte le vendredi…. Bref, plein de gestes qui nous ont valu l’expansion de la grande famille GPSV.
On a toujours voulu que tout le monde se sentent CHEZ EUX. Que ce soit les spectateurs, les coureurs, les partenaires, les fournisseurs ou les collaborateurs médias. Je pense que notre écoute a su contribuer à une belle évolution.


– Qu’est-ce que ça signifie pour le GPSV de faire un partenariat avec Chicks And Machines?
Depuis mon arrivée comme directeur marketing au GPSV, mon objectif est d’augmenter l’intérêt des femmes à notre événement. Je désire démontrer que le sport motorisé n’est plus seulement une affaire de gars et que les femmes ont leur place.
Je veux promouvoir l’impact que les femmes ont dans le sport, démontrer quelles peuvent être compétitives et surtout, aider à créer une relève pour le futur et que les jeunes filles veuillent s’impliquer comme athlètes, spectatrices, organisatrices, etc.
On veut démontrer que les femmes peuvent être aussi compétitives que les hommes et que le sport est accessible à tous.

On a déjà plusieurs athlètes incroyables qui ont su se démarquer et aider à propager la passion du sport motorisé chez les femmes: Sabrina Blanchet, Megan Brodeur, Nadine Overwater, Julie-Ann Chapman, Tiffanie Hoops…
Le milieu s’ouvre de plus en plus aux femmes, mais il reste encore du travail à faire. Des initiatives comme celles de Dave au GPSV aident à propager le message, aident à élever la mission que Chicks And Machines (entre autres) s’est donnée.
-Quelle est ta vision du futur pour le GPSV?
Avec les changements climatiques, l’augmentation des coûts d’exploitation, les exigences environnementales et l’argent qui est de plus en plus dur à trouver pour couvrir les dépenses, je sens que l’avenir sera difficile. Nous allons devoir être imaginatifs pour perdurer dans le temps.
Il y aura des choix déchirants à faire dans un avenir rapproché. Nous osons croire que les fidèles continueront à nous suivre et nous encourager. Je suis quelqu’un de très positif dans la vie, alors je suis confiant qu’on trouvera des solutions pour assurer la pérennité du Grand Prix Ski-Doo de Valcourt.
J’aimerais beaucoup qu’on réussisse à fêter les 50 ans de l’événement.

Cette année, le Grand Prix Ski-Doo de Valcourt se tiendra les 7-8-9 février. C’est un événement pour toute la famille qui promet émotions fortes, divertissement et air frais. N’oublie pas, c’est gratuit pour les moins de 17 ans!
Visite le site web pour une programmation complète, les coureurs présents, les attractions, mais surtout, pour acheter tes billets!
https://www.grandprixvalcourt.com/en/buy-tickets/