Le casque Leatt 8.5 V21: le casque qui m’a sauvé la vie

Gracieuseté de Leatt, j’ai eu la chance de tester le nouveau casque Leatt 8.5 durant mon périple dans les magnifiques montagnes de l’Ouest. En plus d’avoir un look d’enfer, avec le turquoise qui m’a accrochée au premier coup d’œil, Leatt est reconnu pour offrir des produits qui misent sur la sécurité de l’utilisateur. C’est parfait, car l’utilisatrice a quelques commotions à son actif, et elle se doit de miser sur la sécurité, si elle veut continuer de pratiquer sa passion du hors-piste. J’ai eu l’opportunité de mettre à l’épreuve le produit à son maximum et ce, dans différentes conditions. Les montagnes de Revelstoke et Sicamous ont été mon terrain de jeu pour faire l’essai de ce protège-noisette. C’est une vingtaine de journées de hors-piste, environ 7 heures par jour, soit approximativement 140 heures. Voici un compte rendu de mon expérience avec le Leatt 8.5 V21.

D’abord, Leatt offre la paire de lunettes Velocity 5.5 à l’achat de son casque. C’est donc deux produits pour le prix d’un! En hors-piste, mon problème numéro un, c’est définitivement les lunettes qui embuent. À première vue, la lunette moule bien les courbes du casque, ne laissant pas passer d’air autrement que par le nez. Le casque 8.5 V21 n’offre pas de couvre-nez; je crois qu’il peut être avantageux dans des températures plus clémentes comme dans l’Ouest (entre 0 et -10 degrés), mais cela peut être un point négatif pour les températures plus froides du Québec. N’ayant pas de couvre-nez, la vapeur de la respiration se dissipe bien sans embuer automatiquement la lunette. La teinte rose de ma vitre m’offrait une belle vision des reliefs du terrain, et surtout, embellissait les magnifiques couchers de soleil dans les montagnes ! Bref, je suis étonnamment surprise de l’efficacité de la lunette !

Non, mais honnêtement, c’est probablement l’un des plus beaux casques que j’ai vus sur le marché, 10/10 pour le choix des couleurs ! Au-delà de la beauté, il offre un confort et un ajustement remarquable.

Le hors-piste est un sport extrêmement physique, ce qui nous amène à avoir extrêmement chaud : la ventilation est primordiale pour évacuer l’humidité que notre tête produit. Leatt a misé juste avec les nombreuses prises d’air pour la circulation de l’air et l’évacuation de l’humidité.

Pour moi, le poids du casque est un enjeu majeur en raison de mes blessures antérieures. Malgré le fait qu’il soit très léger avec un poids de 1250 g (plus ou moins 50 g), il était malheureusement trop lourd pour ma condition physique. Cependant, Leatt offre le même modèle en version carbone !

Maintenant, on entre dans le vif du sujet : ce qui met réellement en valeur le casque et ce qui le différencie des autres ! Nous pouvons avoir des opinions différentes au sujet du confort, du look, des spécifications, mais le rôle d’un casque, c’est de te protéger et de réduire les blessures reliées à un accident. Malgré la difficulté de reproduire des accidents, d’en évaluer et comparer les impacts, Leatt est parvenu à innover une technologie, qui m’a probablement sauvé la vie : la technologie 360 turbine. Il s’agit de plusieurs disques bleus à l’intérieur du casque qui absorbent l’énergie des différents impacts. Cette technologie permet de réduire l’accélération rotationnelle de 40 % et l’accélération cérébrale de 30 %, en plus d’avoir la visière qui sépare les forces transférées à la tête et au cou pour réduire les blessures cérébrales. En cas d’accident majeur, le casque est conçu pour que les coussinets sur le côté puissent être retirés, de façon sécuritaire, sans compromettre le cou.

Fidèle à mes habitudes, j’aime pousser les limites. Cependant, j’ai peut-être un petit peu trop poussé les limites de ce que la machine pouvait prendre. Ici, par « machine », je parle aussi bien de mon corps que de l’engin à moteur que je conduis.

La quatorzième journée : 1^er janvier, Sicamous comme terrain de jeu, un photographe avec nous (Gabriel Lalande, très solide, allez voir ses clichés), et une Caro bien motivée. Résultat : j’ai voulu aller toucher le ciel en mémoire d’un ami à moi qui, heureusement, a été là dans le passé pour me ramener sur Terre. J’ai échappé ma manœuvre, et la motoneige est montée à une dizaine de pieds. Bien entendu, tout ce qui monte redescend… et cela directement sur moi! J’ai eu le temps de voir la machine dans les airs, et de me positionner en position « fœtus », afin de me protéger de l’impact qui allait être violent. J’ai testé pour la première fois le casque car, oui, une fois ce n’était pas assez … Heureusement, je n’ai eu que des blessures mineures et, le lendemain, j’étais prête à repartir. Habituellement, le moindre choc que je subis à la tête me provoque des migraines, mais je n’ai eu aucun symptôme suite à cet accident.

Quelques jours plus tard, en explorant un nouveau terrain, les dangers de l’Ouest m’ont vite rattrapée. Je me suis retrouvée au-dessus d’un muret de roches qui m’a obligée à sauter pour limiter les dommages. Malheureusement, c’était un chemin glacé qui se trouvait plus bas; mon corps a donc absorbé le choc d’une chute de plusieurs pieds, ma tête s’est fracassée sur le volant, et j’ai été éjectée à cause du rebond de l’impact. Les blessures et les dommages ont été, cette fois-ci, beaucoup plus sérieux : casque brisé, motoneige brisée, Caro brisée. J’ai dû cesser pendant 14 jours de faire de la motoneige en raison de l’écrasement d’une vertèbre, et des symptômes d’une commotion. Je ne peux même pas imaginer les dommages à ma tête sans la présence de la technologie des turbines 360. Merci Leatt !

Bref, j’ai adoré l’expérience que m’a procurée le casque Leatt 8.5 V21, et je suis particulièrement reconnaissante d’avoir préservé ma tête grâce à leur technologie remarquable! Malheureusement, suite à mon accident, j’ai dû changer de casque, par précaution, en raison du choc qu’il a subi. Dans l’ensemble, Leatt offre un excellent produit, qui nécessite quelques petits ajustements pour développer le marché du hors-piste, mais est sans aucun doute sur la bonne voie !

Un énorme merci à Leatt !!