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Les sports motorisés…l’histoire de ma vie!
Voici comment tout a commencé…
C’est à l’âge de deux ans et demi que mes parents m’ont jugée prête pour mes premières randonnées à motoneige.
Dans une berline vous pensez? Oh que non!
À cette époque, les enfants s’assoyaient aux premières loges devant papa, les deux mitaines bien accrochées au volant. Vêtue de mon kit de cuir et de mon petit casque orange, j’en ai fait tourner des têtes dans les relais de motoneige! C’est certain qu’en étant haute comme une boîte à soulier, les gens s’étonnaient déjà que je puisse marcher…
Mais en réalité, mon premier contact avec les sports motorisés s’est fait bien avant cette première ride. On peut dire que je suis née dans un garage puisque mon père a acheté la concession de mon grand-père bien avant ma naissance.
Fondée en 1944, notre entreprise familiale a débuté dans le sport traditionnel : chasse, pêche, camping, ski de fond, vélo, etc. Les petits moteurs ont par la suite fait leur apparition au fur et à mesure qu’ils naissaient sur le marché.
C’est ainsi que motos, motoneiges, scies mécaniques, tondeuses et autres produits motorisés sont venus compléter notre gamme de produit.
De fils en aiguille…
C’est à 19 ans que j’ai commencé à vendre des bateaux pour mon père. Avoir la confiance d’un babyboomer qui souhaite s’acheter un boat de 45 000$, on va se le dire, ce n’était pas gagné d’avance! Mais j’ai tranquillement réussi à faire ma place et à bâtir ma clientèle. Être en compétition avec son père pour vendre le plus de machines possibles, c’est toujours un beau challenge.
5 ans plus tard, je suis partie relever de nouveaux défis.
Je venais d’entrer à l’université et j’avais envie de plus. C’est là que je suis devenue directrice générale de Tourisme St-Raymond. Vous savez cette petite ville où il y a plus de motoneiges que d’habitants l’hiver?
Ma job était d’en attirer encore plus!
J’ai participé à des salons de la motoneige partout : New York, Maine, Ontario, Québec, amenez-en des touristes! J’accueillais aussi des journalistes, des tournages, bref une job vraiment trippante.
Il y a 7 ans j’ai rencontré le meilleur petit copain du monde.
Un gars qui aime rider et qui est mécanicien de récréatif. Dans le fond, j’ai pogné le jackpot! Depuis ce temps, je vis ma passion avec lui. C’est tellement plaisant de pouvoir partager sa vie avec quelqu’un qui trippe autant que soi sur ces bébelles-là. Parce qu’il n’y a pas une fin de semaine où on ne dépense pas du gaz. Toutes nos fins de semaine (et notre budget) sont organisés autour de ça.
Dès le premier flocon, on se met à la recherche de la neige. Pas seulement parce qu’on veut être les premiers à rider, mais juste parce qu’on s’est tellement ennuyé!
Clermont, Mont Valin, Bas St-Laurent; il n’y a pas de limite de millage pour nous rendre heureux. On passe ensuite l’hiver à découvrir de nouveaux sentiers et de nouvelles régions du Québec. L’année passée, on s’est fait un petit roadtrip de 3 jours en Abitibi.
Si tu n’es jamais allé rider là, il te manque quelque chose à ta culture!
Book ton voyage pour l’hiver prochain et ça presse!
Même si je suis tatouée motoneige
Je dois avouer que j’ai un petit faible pour notre ride annuelle en autoneige au festival Neige en Fête. La nostalgie de l’histoire de Joseph-Armand Bombardier a un petit quelque chose de difficile à expliquer. Je me doute d’ailleurs de ne pas être la seule qui a une émotion chaque fois qu’elle écoute le film de son histoire!
Puisque je suis active peu importe la saison!
Quand la chaleur arrive, on passe en mode estival. Et c’est là qu’on se met à manquer de temps! On commence la fin de semaine par shiner mon bébé camion pour aller au Club 4X4 St-Raymond.
Que ce soit un mud drag, un parcours ou une trail amicale, on est toujours prêt à donner un coup de main pour organiser des événements. Des camions, de la bouette et des obstacles, c’est tout ce que ça prend pour une fin de semaine réussie.
La roulotte Cargo, c’est la vie!
Ensuite on prépare la roulotte Cargo pour trimbaler le Spyder aux quatre coins du Québec. Ce n’est pas une moto, je vous l’accorde…mais c’est certainement ce qui se rapproche le plus de ma motoneige pour me faire patienter jusqu’à l’hiver 😉
Ça te permet de traîner ton garage partout où tu vas. Parce qu’avec ça, tu peux aussi amener un side-by-side! Alors quand on a la chance d’en avoir un, on se gâte et on prend un camping près des sentiers fédérés. Le meilleur spot qu’on a trouvé, c’est certainement le Mont St-Pierre en Gaspésie il y a deux ans.
Et pour les seules fins de semaine restantes de l’été, on trouve des courses quelque part où ça sent le Racing Fuel. Pour moi, le plus beau weekend de l’été, c’est très certainement celui des courses de motoneige sur l’eau de Victoriaville.
Quand une motoneige te réveille en passant à 10 pieds de ta roulotte à 7h00 le matin en plein été, tu as comme un petit frisson garanti sur les bras. Mais quand un ami t’offre un lift pour faire 2-3 tours de lac, là ça va mal. Parce que tu te mets à penser que ça t’en prend un.
Mais bien évidemment…On ne peut pas tout avoir.
Les courses d’accélération de camion de St-Joseph font aussi partie de nos incontournables annuels. L’an passé, j’ai eu la chance de faire une course avec le numéro 11, Michel Tremblay dans son Peterbilt de fou.
Quand le pneu décolle de terre et que ça se met à avancer en grande, tu ne comprends pas ce qui se passe. C’est une émotion que je ne revivrai probablement jamais, mais qui m’a marqué à vie.
Ma vie est un roadtrip qui ne se terminera jamais
Donc au final, ma vie est un roadtrip qui ne se terminera jamais, du moins je l’espère.
Je vis pour rouler, comme une passionnée qui ne sera jamais rassasiée. Le sport récréatif coule dans mes veines et remplit mes poumons depuis ma naissance. Et ça continuera aussi longtemps que j’aurai la chance de vivre de nouvelles expériences!