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Débuter la motoneige hors-piste
L’arrivée de la première neige rend les amateurs de motoneige fous de joie. Comme à chaque automne, ils se préparent en vue d’avoir une saison hivernale de rêve. Pour certains, c’est comme la chasse : une fois la saison terminée, ils préparent déjà la prochaine. À chaque centimètre de neige, les motoneigistes deviennent de plus en plus impatients et excités de vivre de nouvelles aventures.
La motoneige est une activité très populaire au Québec. Ce qui me passionne, c’est la pratique du hors-piste (HP). Je ne suis que débutante en matière de motoneige; j’ai découvert cette activité seulement l’an dernier. J’ai eu envie d’essayer ça, un peu sur un coup de tête. Mais vous savez quoi? J’en mange maintenant! Si tu es comme moi, mordue de nouvelles aventures et avide de sensations fortes, et que tu aimerais savoir par où commencer, cet article devrait fortement t’intéresser.
Des gens passionnés
Ma philosophie est la suivante : dans la vie, quand on veut quelque chose, tout est possible. Il suffit de foncer et d’y croire. Il y aura des personnes qui te diront, à propos de ce sport hivernal, que ça coûte cher, que c’est trop physique ou extrêmement dangereux. D’autres te jugeront parce que tu es une femme ou selon ta silhouette – ce qui a été mon cas.
Je pense que le secret est de trouver des gens qui sont réellement passionnés. Ce sont eux qui te donneront les meilleurs conseils, qui vont croire en toi dès le tout début, et qui vont t’aider à te relever, à repousser tes limites et à garder la tête haute. Ces personnes seront fières de toi à chaque accomplissement. Je peux vous dire que ça existe. J’ai eu la chance de rencontrer des gens formidables l’hiver passé, ce qui a fait de mon expérience l’une des plus merveilleuses. Le hors-piste, c’est un monde à part. Finalement, c’est comme une grande famille. Je trouve qu’il est important d’écouter les histoires de chacun et de les laisser nous transmettre leur passion. Il est aussi primordial de laisser place à l’apprentissage, de mettre l’orgueil de côté et de garder le sourire. Selon moi, être positif et ne pas se décourager, c’est la clé du succès.
Par chance, il existe également des compagnies de guides hors-piste. Ceux-ci sauront t’accompagner tout au long de ton apprentissage, te donner les meilleurs conseils et surtout être patients pour que tu aies la meilleure des expériences. Ils sauront t’amener dans des endroits magnifiques et rendre tous les moments inoubliables. Crois-moi, c’est difficile de ne pas aimer ce sport, malgré les embûches rencontrées. Il est d’autant plus plaisant d’être en compagnie de gens qui connaissent le territoire : cela nous permet de se concentrer sur le plus important…
Un début à tout
Par où commencer? Bien sûr, comme plusieurs, tu rêves d’avoir ta propre motoneige, un équipement assorti et de contrôler ta machine comme un(e) pro. Tout ça, c’est possible. Pourquoi ne pas débuter en prévoyant un budget? Ainsi, tu pourrais louer une machine HP pour en faire l’expérience et t’en acheter une, si le cœur t’en dis. Comme n’importe quel sport, une seule randonnée n’est probablement pas suffisante pour savoir si l’on aime réellement ça.
Il est préférable de commencer avec la maîtrise des techniques de base sur des terrains faciles avant de s’aventurer dans des endroits plus extrêmes. Souviens-toi bien que, pour maîtriser une machine parfaitement, ça prend de l’expérience! Lorsqu’on apprend à conduire une motoneige hors-piste, il ne faut pas seulement savoir comment elle se conduit, mais il faut connaître aussi son fonctionnement, du moins les principes de base. Pour ma part, j’ai tout appris, même comment changer la courroie, faire le remplissage d’huile au besoin et comment effectuer un démarrage d’urgence. Tout cela est intéressant et surtout très pratique.
En ce qui concerne l’habillement, cela prend, au minimum, des vêtement chauds et sécuritaires. Bien sûr, il est important de savoir que, lorsque l’on fait de la motoneige hors-piste, on bouge beaucoup; donc, il faut prévoir des vêtements respirants. On peut appliquer la technique de « la pelure d’oignon », soit mettre plusieurs couches que l’on peut enlever au besoin. Selon moi, Noël est l’occasion idéale pour compléter son équipement et économiser un peu de sous.
Quelques petits trucs de débutant!
Première étape bien simple : savoir s’écouter et reconnaître ses limites. Effectivement, on ne peut pas avoir tout appris au cours de la première journée, encore moins exécuter des sauts, faire des manœuvres compliquées et maîtriser parfaitement sa machine. Bien entendu, on veut une première expérience positive; il faut donc se laisser une petite chance. Il y en a beaucoup à apprendre et à expérimenter.
Une chose bien importante qu’on m’a apprise est de toujours regarder droit devant. Et par là, je ne veux pas dire devant sa machine, mais bien là où on veut aller. Alors il ne faut pas regarder l’arbre qu’on veut éviter, car on va foncer droit dessus. De toute façon, je suis convaincue que tu feras aussi la même erreur. Dis-toi que le positif dans tout ça, c’est que ça fait des histoires à raconter. Eh oui, j’en ai fait l’expérience, et ce à quelques reprises.
Comme mentionné précédemment, il est idéal de pratiquer avec des guides ou des gens expérimentés et compréhensifs. Quand j’écris « compréhensifs », je veux parler de gens qui se souviennent qu’ils ont, eux aussi, commencé quelque part.
N’hésite surtout pas à poser des questions et à accepter les critiques constructives; le plus important est de ne jamais abandonner. Garde en tête que tu es en période d’apprentissage. Il n’y a pas si longtemps, j’étais cette personne, sans machine, sans expérience et sans connaissance du HP, mais qui avait un énorme goût de l’aventure. J’avais envie de liberté, de relever de nouveaux défis et de visiter ces montagnes mystérieuses que sont les Chic-Chocs. Depuis, j’ai développé cet amour pour le HP et cette passion ne cesse de grandir.
Enfin, quelques autres petits trucs plutôt pratiques. Ne t’aventure jamais seul(e). Garde toujours une bonne distance avec ton ou tes partenaires de randonnée. Il est préférable d’avoir un moyen de communiquer facilement entre randonneurs, s’il y a un problème. Amène-toi une trousse de survie, si je peux dire ça comme ça : une pelle, une scie pliante, une courroie en surplus et de l’essence, si possible. Ah oui, surtout une pelle!
Je suis la mieux placée pour te dire que – parfois, souvent, même très souvent, tout le temps – tu vas avoir besoin de pelleter lors de tes débuts. En gros, il n’y a pas eu une seule randonnée pendant laquelle je n’ai pas eu besoin de pelleter. Quel bon moment pour apprendre à se connaître et dire des niaiseries. Ok, occasionnellement, tu perds un peu patience, mais souviens-toi pourquoi tu fais ce sport et la frustration se dissipera rapidement. Tu peux même en profiter pour admirer les paysages!
Une autre chose importante : n’oublie pas de t’apporter des provisions. Tu dépenses beaucoup d’énergie, donc tu as besoin d’un petit regain pour repartir du bon pied et te donner des chances. Surtout, écoute ton corps. C’est lui le « patron ».
À toi de jouer !
Pour conclure, je pense finalement que soit tu aimes le HP, soit tu ne l’aimes pas. Ça prend du temps et de la patience, mais tout dépend de ton intérêt.
Sur ce, j’ai simplement le goût de te dire de vivre tes rêves à fond et de profiter de chaque moment. Ah oui! J’oubliais : si, toi aussi, tu as envie de vivre le même genre d’expérience avec le HP et de visiter notre petit coin de pays, cet article pourrait peut-être te convaincre : ‘’Deux mots : Extrême Chic-Chocs – Chicks and Machines’’.
Deux femmes superbes en ont fait l’expérience. Tu vas adorer.
Amuse-toi!
Lisa 🙂
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C’est cool Lisa-Marie!
Si tu passes à Bonaventure en Gaspésie, viens me voir! Je suis près de Baie-des-Chaleurs et des Chic-Choc! On s’est vu à L’auberge du Lac Taureau je pense quand tu fesais ta ride d’enduro! 😉
Ben