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Je me présente
Je m’appelle Maude, j’ai 27 ans et je suis une passionnée de VTT. Je pratique ce sport depuis environ 3 ans. Entre les vestons que je porte au quotidien, je n’ai pas peur de me salir le week-end lorsque j’embarque sur ma machine. J’adore le plein air et la nature.
Une belle découverte
Ma passion pour le VTT a débuté quelques mois après avoir rencontré mon chum. À l’époque, il venait tout juste de s’acheter un beau Canam Renegade 1000R. Nous saisissions toutes les occasions possibles pour aller nous promener. Je vous laisse imaginer, moi, assise en arrière de mon chum sur un quatre roues sport, roulant à 90km/h entre les bosses, les fossés, avec le dérapage, les beignes et les wheels. Et j’en passe!
Il m’arrivait d’imaginer les pires scénarios; foncer dans un arbre, frapper une voiture ou même un animal! Je n’étais vraiment pas certaine de revenir en un seul morceau à la maison lorsque nous sortions. Vous allez sûrement vous dire qu’il est fou ou que j’étais insouciante des dangers, mais au contraire! J’adorais le sentiment l’adrénaline qui m’envahissait lors de nos promenades. Soyez sans crainte, mon amoureux a beaucoup d’expérience dans le domaine. Depuis qu’il est tout petit, il conduit différentes machines.
Le moment où j’ai réalisé que je ne voulais plus être backseat
En revanche, après quelques mois à être trimballée derrière lui sur son VTT, j’ai finalement pris la décision de m’en acheter un. Je rêvais plus que tout d’avoir le contrôle de ma propre machine!
Je vous mentirais si je vous disais que mon entourage était d’accord avec ma décision, mais j’ai réalisé qu’il n’y avait pas d’âge pour profiter de la vie! Moi, je suis d’avis qu’il faut vivre nos expériences pendant que nous en sommes encore capable.
Moi et mon chum avons commencé les recherches. Il m’a montré quelques modèles et mon choix s’est finalement arrêté sur un Canam Renegade 500. Je ne regrette pas du tout mon choix et si c’était à refaire, j’aurai acheté mon quad bien avant.
Ça m’a pris beaucoup de persévérance!
Au début, j’ai commencé à douter lorsque nous partions en randonnée avec d’autres amis. Oui « amis » au masculin et au pluriel. J’étais stressée, j’avais peur d’être lente et qu’on me juge. Bref, je doutais de moi et j’essayais de ne pas montrer que j’étais nerveuse. C’est intimidant par moment d’être la seule femme du groupe!
Cependant, j’ai réussi à m’adapter rapidement en suivant les conseils de mon chum. J’imitais ses mouvements, j’étais curieuse et je posais des questions. J’ai enfin réussi à relâcher la pression que je me mettais sur les épaules. Dans la vie, je suis quelqu’un de très perfectionniste et compétitive, et ça m’a permis de me surpasser et de m’améliorer.
Des liens se sont renforcé grâce à cette passion
D’ailleurs, ce sport m’a rapproché de mes frères. Nous nous étions perdus un peu de vue durant les dernières années et le VTT nous a réunis et nous avons développé une complicité hors du commun. Nous nous voyons presque à tous les weekends maintenant, soit pour rider soit dans les sentiers fédérés, pour faire du hors-piste, pour rouler dans de la bouette, ou même pour faire nos entretiens sur nos machines.
Une nouvelle machine fait son entrée!
J’ai récemment fait l’acquisition du 1000R de mon chum. Nous avons travaillé fort mon entourage et moi pour le retaper à mon goût. J’ai acheté des nouveaux plastiques noirs et j’ai peinturé certains morceaux en rose. La puissance que j’ai acquis avec le 1000R est juste impressionnante. Il y a même certains hommes qui sont jaloux de ma machine! 😉
Un sentiment d’accomplissement
Maintenant, j’ai l’impression d’avoir fait mes preuves et je me sens à ma place sur un VTT et je me sens respectée.
Une chose est sûre, c’est qu’il faut commencer à quelque part pour devenir bonne! Et oui, j’en ai pris des débarques en VTT! Mais cela m’a permis de devenir meilleure. L’expérience amène son prix un jour, je vous le garantis!
Sur ce, osez croire en ce qui vous fait vibrer. Personne ne le fera pour vous!
À bientôt