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Faut-il être « pas bien dans la tête » pour faire de la moto au Québec?
Nous le savons tous : notre belle province offre de formidables paysages à découvrir à moto, et d’innombrables sublimes régions à connaître. Il est peu surprenant que les motocyclistes de chez nous soient des gens si passionnés; mais bien qu’il y ait une abondance de raisons de vouloir être motocycliste au Québec, il y a aussi plusieurs facteurs qui rendent l’activité particulièrement coûteuse, dangereuse et par moments, tout à fait désagréable.
Ceci soulève la question : faut-il être pas bien dans la tête pour vouloir être motocycliste au Québec? Suis-je cinglée de continuer d’année en année?
Nos fameux nids-de-poule : un véritable champ de mines à travers la province
Si les routes du Québec sont reconnues pour une chose, il s’agit bien de leur état pitoyable. Parsemées de fissures et de trous, nos routes se désagrègent et ressemblent à de jolies pointes de fromage suisse grâce aux fameux nids-de-poule que nous connaissons si bien.
Il suffit de traverser n’importe quelle frontière connexe au Québec – que ce soit vers l’Est, vers l’Ouest chez nos amis ontariens ou vers le Sud aux États-Unis – pour constater que les routes du Québec sont particulièrement effroyables.
Le plus fâchant, c’est l’excuse de la météo qui est constamment donnée comme explication pour nos routes en décomposition. Pourtant, dès qu’on travers la frontière américaine au Sud, le contraste au niveau de la qualité des routes est indéniable (et ce, au sein du même climat; ça mérite d’être précisé).
Si vous avez eu le plaisir de rouler ailleurs qu’au Québec, vous savez à quel point il est formidable de pouvoir regarder autour de soi et d’admirer le paysage tout en roulant. Au Québec, en revanche, mieux vaut garder les yeux bien fixés sur la chaussée devant soi et demeurer prêt à contre-braquer à tout moment.
Lorsqu’on est sur deux roues, ces trous ne pardonnent pas.
D’ailleurs, si vous parlez à des motocyclistes québécois, il y a de fortes chances qu’ils aient une histoire d’horreur à partager par rapport à ces abominables trous, qui constituent de réels dangers publics. Faire de la moto au Québec, c’est devoir rester aux aguets en tout temps; pourquoi continuons-nous à nous infliger cela?
Une saison qui dure un clin d’œil
Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver.
Du 1er décembre au 15 mars, il est obligatoire au Québec d’avoir des pneus d’hiver sur son véhicule, et d’un point de vue de la sécurité, c’est définitivement une bonne chose! Toutefois, même outre ces dates, la météo et l’état des routes font en sorte que bien peu de motos roulent réellement du 15 mars au 30 novembre. Les semaines qui précèdent décembre sont très froides et il n’est pas rare qu’il neige. Au mois de mars, la neige est majoritairement fondue, mais les routes demeurent saupoudrées de sel, de sable et de petites roches, qui sont tous très dangereux pour les motocyclistes.
Bien d’entre eux préfèrent donc attendre que la pluie, le vent, et les camions de nettoyages de rue fassent leur œuvre avant de prendre la route à deux roues. Si on considère ces facteurs, en réalité, nos motos passent environ la moitié de l’année en hibernation, ce qui résulte en une saison de moto très courte pour les Québécois. Mieux vaut faire beaucoup de kilométrage pendant qu’il est possible de rouler à moto afin de rentabiliser notre activité!
Des coûts de fou
… car on ne s’en cachera pas, cela prend un bon niveau d’aise financière pour faire de la moto chez nous. Que ce soit pour obtenir son permis de classe 6A, ou pour payer son permis de conduire et son immatriculation annuellement, faire de la moto au Québec semble souvent être un puits sans fond au niveau des dépenses.
Bien que la SAAQ offre une bonne couverture à un prix relativement raisonnable lorsque comparé aux frais payés par les motocyclistes d’ailleurs – où l’assurance doit provenir d’un fournisseur privé – n’empêche que les frais annuels ont une franche tendance vers la hausse à travers les années.
Bien des motocyclistes sont obligés de faire des pieds et des mains pour économiser au niveau des immatriculations, par exemple en remisant leur moto pendant quelques semaines additionnelles, pour pouvoir continuer à pratiquer leur activité adorée. Nous connaissons tous des gens qui ne font pas de moto en raison des finances, ou des gens qui ont dû arrêter pour prioriser d’autres dépenses. Cela donne l’impression que faire de la moto est un luxe, alors que les autres modes de transport semblent moins soumis à ce point de vue.
Des lois infantilisantes
Je parlais à mon collègue il y a quelques années à propos de la moto au Québec. Étant nouvel arrivant au pays, il n’arrivait pas à comprendre pourquoi les gens faisaient de la moto ici. Nous avons abordé ensemble les obstacles discutés dans cet article : la saison courte, les frais énormes, et les routes dangereuses. Toutefois, il a aussi mentionné un autre facteur que j’ai trouvé très révélateur : nos lois infantilisantes.
Il m’a demandé : à quoi bon se déplacer en moto alors que ça prend autant de temps qu’en voiture?
Car chez nous, le lane splitting (le droit des motos de rouler entre les voitures) et même le lane filtering (le droit des motos de se faufiler entre les voitures à une lumière rouge) sont interdits, alors que ces concepts connaissent du succès ailleurs au monde.
Pourtant, le lane filtering est susceptible de grandement contribuer à la sécurité des motocyclistes, car en se plaçant entre les voitures au lieu d’à l’arrière de la file d’attente, cela leur créé une sorte de bouclier contre les voitures qui arrivent à la lumière.
Ayant vécu moi-même à l’international, j’ai souvent de la difficulté à accepter à quel point nous sommes régis par des lois infantilisantes au Québec.
➡Les limites de vitesse au niveau des autoroutes sont les mêmes depuis des décennies, ce qui semble faire fi des avancées technologiques au niveau de l’ingénierie routière, des véhicules et des pneus.
➡Nous sommes très restreints au niveau des modifications que nous pouvons apporter à nos motos, même si c’est seulement au niveau esthétique et fait de manière sécuritaire.
➡Plutôt qu’être sensibilisés et outillés à prendre de bonnes décisions de manière autonome et logique, nous sommes gardés dans une boîte serrée de lois.
Cela créé un cercle vicieux : plus les lois sont infantilisantes, moins on doit apprendre à prendre de bonnes décisions et développer de bons réflexes. Le lane filtering, par exemple, peut être très sécuritaire et bénéfique pour tous, pourvu que les usagers de la route soient bien éduqués et outillés à le faire de manière sécuritaire.
Chaque printemps, quand je sors ma moto de son hibernation, je suis déchirée entre deux sentiments. D’un côté, j’ai hâte et je suis remplie de bonheur à l’idée de rouler à deux roues. D’une autre part, je me demande si tous les risques de danger et tout cet argent en valent réellement la peine.
Voilà pourquoi, en ce mois d’avril alors que je prépare à faire ma première randonnée de l’année, je me questionne à savoir s’il ne faut pas être un peu cinglé pour être motocycliste au Québec!
Vous en pensez quoi?
Em
Je t’invite à consulter les liens ci-dessous pour continuer la réflexion!
CAA est très conscient du problème des nids-de-poule et en fait même un concours! https://www.caaquebec.com/fr/sur-la-route/interets-publics/les-pires-routes
Il existe des pneus de moto pour la neige, mais les modèles sont rares! https://www.amazon.ca/Motorcycle-Thickened-Non-Slip-Replacement-Accessories/dp/B0B6G367WM?th=1
Sur le site Alexmoto.ca, on élabore une critique sur les coûts de ce sport et de la justesse de ceux-ci.
39 Commentaires
Vous avez tout à fait raison, à cela j’ajouterai les lois ridicules qui régissent les scooter, qui sont un moyen de transport économique, pertinent sur le plan environnemental aussi, mais dont les lois en limites l’utilisation. Un scooter de plus de 50cc, par exemple, requiert un permis de moto, ce qui est carrément idiot…
Je suis bien d’accord avec vous, Louis-Marc, que les scooters sont une option écologique, pratique, abordable, et j’ajouterais même agréable. Bien je crois qu’il soit important de différencier les catégories (autrement dit, il faut « trancher à quelque part » car le risque – et même l’accès aux routes – n’est pas le même pour tous les véhicules à deux roues), je suis d’accord que le permis de scooter pourrait être plus facilement accessible, même pour les forces un peu plus élevées.
C’est certain que les lois et les coûts sont faits pour éloigner le plus de gens possibles du loisir. Le côté lefun, le côté efficacité énergétique (peu importe de quelle source on parle : gaz ou électrique) et le côté réduction du trafic, ça on s’en fiche totalement, apparemment. Au Québec, on voit les motos d’un très mauvais oeil, alors que la conduite automobile n’est vraiment pas sans risques, elle cause son lot de décès d’automobilistes, de motocyclistes, de piétons et de cyclistes à chaque année. Les automobilistes sont à peine capables de partager la route entre eux, c’est encore pire avec les autres véhicules, alors réduire le nombre de motos est une manière d’éviter le problème. Ça évite aussi d’investir dans les routes. Quand j’ai commencé à conduire une voiture, j’ai vu quelqu’un dans le trafic avec sa moto à 2 ou 3 voitures devant moi. On était en pente montante dans une curve, ça avançait pas, une chance qu’il pouvait planter ses pieds comme il faut sur le sol, il faisait quelques pas puis devait s’arrêter constamment. J’ai pas pu m’empêcher de penser qu’il fallait vraiment mais vraiment aimer la moto pour accepter de vivre cette situation. Quelques années plus tard, un intérêt pour la moto s’est éveillé en moi adorant le vélo depuis toujours et détestant de plus en plus conduire une automobile. Je me sens coincée dans une voiture et j’ai toujours la peur de tuer quelqu’un même si je fais attention. En vélo, je n’ai pas ces soucis. En regardant des vidéos américains, j’ai été introduite au concepts de lane filtering et splitting et j’ai compris l’intérêt des américains et autres personnes d’ailleurs pour la moto. Je trouve intéressant ce que la personne qui a commenté avant moi a apporté comme point. On peut voir l’infantilisation ou pour prendre une autre expression, la méfiance du gouvernement envers les conducteurs avec leur attitude concernant qui peut conduire quelles puissances de moteur. J’habite à Montréal, depuis peu j’y fais du vélo électrique qui est toppé à 32kmh, mais qui a une puissance comparable aux scooters. En fait, je crois qu’une mobylette à gaz 49cc serait plus lente à cause de mon poids, n’aurait pas assez de torque. En plus, il faudrait que je paye plus cher pour plaquer et pour les assurances. Je m’amuse beaucoup là dessus, je peux très bien suivre le traffic quand les rues sont courtes, je peux partir des stops et des lumières assez vite pour ne pas être une nuisance ou une source de confusion pour les voitures. C’est ce qui m’indique que les scooters seraient le mode de transport idéal pour les gens qui ne quittent pas l’île, pour des personnes qui habitent des villes : des endroits ou on doit constamment s’arrêter, ralentir et guetter les nombreux obstacles et situations possibles. Les chances de blesser mortellement les piétons qui sont en grand nombre baissent drastiquement. Même pour une personne de poids moyen avec la limite de 50cc (mais en réalité l’offre de véhicule pour les 14+ ou permis voiture s’arrête avant, à 48 ou 49), il semble ardu de pouvoir bien suivre le traffic en ville, ce qui est potentiellement dangereux. Surtout, si on prend en compte que la personne moyenne se permet de rouler à 10 ou 20km/h de plus que la limite. Si on pouvait monter la limite à 70cc ou même 125 quand on a 18+ avec un permis de voiture ou si on a son permis de cyclomoteur et qu’on invente un genre de formation et permis level up qu’on pourrait prendre à 18 mais plus accessible et moins ardu que le vrai permis moto, ça serait lefun. Après tout, et surtout avec le changement énergétique qui est entrain de se faire, c’est exagéré d’exiger qu’on sache conduire manuel et tout ça pour seulement 125 cc. Ça serait une bonne chose pour ceux qui conduisent un cyclomoteur car ils seraient plus en sécurité en zone de 30-50 km/h et pourraient étendre leur possibilités et rayon de circulation. J’ai un ami qui s’est acheté un scooter à sainte-adèle et l’a ramené à Montréal, mais c’était une entreprise absurde et dangereuse, un de nos amis le suivait en voiture pour l’escorter, pour être sûr qu’il se rende en un morceau. Il me semble que ça serait lefun de pouvoir sortir un peu de la ville, d’aller à Longueuil à Laval, sur les rives, sans que ce soit une idée loufoque. Ça serait aussi bein plus sécuritaire pour les piétons et vélos. Ça réduirait le traffic et le temps de circulation pour tout le monde. Il y aurait aussi plus de places pour se stationner autant pour les scooters pcq ils ne prennent pas de place et pour les voitures parce qu’il resterait plus de place vs le même nombre de visiteurs au centre-ville ou sur la plaza Saint-Hubert, etc. Les voitures électriques nécessitent des grosses batteries et beaucoup de jus, elles ne sont pas des solutions magiques, on devra faire face bientôt à la réalité qu’on ne peut plus envisager le transport comme on le faisait avant. Il serait bien de commencer à faire usage de créativité et prévoir le coup, en incluant repenser à comment on limite l’usage des deux roues, avant de se retrouver face au mur.
Je suis bien d’accord avec toi et en plus de tout ça j’ajouterais le comportement de certains automobiles qui ont vraiment l’air de nous en vouloir et sont agressifs. En plus de ceux qui ne sont pas assez attentifs ou carrément sur leurs cellulaires. On a tous plusieurs histoires à raconter sur ces sujets et qui donnent froid dans le dos. J’hésite énormément à partir seule quand on voit le nombre d’accidents qui surviennent quand les gens roulent seuls.
Vous apportez d’excellents points! Il faut aussi mentionner que les motos abîment moins les routes que les autres véhicules; pourquoi sont-elles donc si pénalisées et démonisées? J’aime aussi beaucoup les points apportés par rapport à la transition écologique: d’une main, le gouvernement encourage les gens à acheter des voitures électriques (qui émettent moins d’émissions de GES à l’usage, certes, mais qui viennent avec une panoplie d’autres problèmes sociaux et environnementaux en lien avec leur fabrication, et qui ne font rien pour améliorer la situation au niveau du trafic et de l’état des routes)… et de l’autre main, il décourage les gens de faire de la moto ou du scooter, alors que ces dernières options amélioreraient beaucoup les choses. Ça me semble incohérent et surtout, bien dommage!
après plus de 15 ans de moto, j’ai l’ai vendu l’an passée = nids-de-poule et les couts prohibitifs pour plaquer la moto . La mauvaise qualité des routes … vrm dommage … bon article passant
Merci Michel pour ces gentils mots. Malheureusement votre situation est bien commune; l’état des choses chez nous fait en sorte que bien des gens accrochent leur casque pour de bon. Faudrait que quelque chose change!
Pour la limite de vitesse sur autoroute, personnellement je laisserais à 100km, de toute façon le bruit du vent dépassé 100km devient inconfortable et la vitesse n’est pas Mon trippe en moto.
Décourageant… et ce n’est pas mieux au Nouveau-Brunswick. Je cherche pour une Harley d’occasion présentement. Le prix des motos sont aussi à la hausse.
Très bon article en passant.
Une chance qu’il font pas de motoneige sa coûte plus chère et des fois sa dure juste deux mois
C’est un bon point aussi: les véhicules – et le coût de la vie en général, y compris l’essence – augmentent à vue d’oeil. C’est assez décourageant!
Lane splitting et filtering ici au Qc ? Je regrette de dire que je suis en total désaccord avec ça. Les automobilistes sont tellement occupé à autres choses que d’être attentif à leur environnement. Je suis motocycliste route et piste. Je préfère garder mes distances des autos plutôt que de les frôler.
Je pense que c’est un cercle vicieux; plus on est emballé dans du papier bulle, le moins on a besoin d’être attentifs sur la route et apprendre à bien conduire. Les Québécois ne sont pas intrinsèquement moins intelligents ou aptes que les gens d’ailleurs; je pense plutôt que c’est une question de changement de culture routière et de critères pour prendre la route, mais je ne pense pas que ce soit impossible!
Ho que c’est bien votre article, j’ai tout près de 40 ans de moto et ce chiffre ne bougera plus. Bon, bien entendu que les routes, les coût associés à cette pratique peuvent en freiner beaucoup, mais pour moi ça été la sécurité qui m’a décidé de vendre et enlever cette classe à mon permis. J’ai autour de moi plusieurs personnes qui ont été victimes d’autres conducteurs soit de moto ou auto et ça brise des vies. Ces gens suivaient le code de la route, mais bang. J’aime la liberté de la moto et elles sont belles ces motos à m’en faire tomber. Nous sommes en décapotable maintenant. C’est différent, mais pas besoin de se crier pour parler hihi. Les routes sont pas plus belles et le danger reste là quand même mais différent. À chaque début de saison je stress à savoir quand le premier accident mortel surviendra et pourquoi.
Oui, on a effectivement beaucoup de travail à faire côté sécurité routière. Bonne idée, la décapotable! le vent dans les cheveux avec moins de risques de tragédie. Bonne saison à vous!
Sais aussi simple que sa de la courtoisie et du respect et patience pour les usager de la route merci
Ce sont d’importants éléments en effet!
J’avais deux motos Kawasaki 1500 cc. J’adorais faire dela moto . Mais faut vraiment être riche le prix des plaques c’est exorbitant.et sans parler des routes et des primes d’assurance. le danger ne vient pas des motocyclistes mais de gens qui n’aime pas les motos
Oh comment j’aimerais avoir une deuxième moto! J’ai une Kawasaki Vulcan mais j’aimerais beaucoup avoir une moto plus sport, sport-touring, ou aventure. Mais c’est vrai que plaquer une seule moto coûte assez cher comme ça!
Félicitation les chicks pour votre chronique , enfin une constatation réelle sur l’etat des routes au Québec et surtout à moto , j’ai arrêté d’en faire en 2012 pour toutes ces raisons j’ai eu ma première moto en 1986 et j’en faisais du mois d’avril au mois de novembre selon les conditions météo.
Mais au prix que ça coûte pour mettre une moto sur la route en frais de plaque d’assurance etc. et les routes qui se dégrade sans être entrevues ça vaut plus la peine.
Merci pour la chronique et qu’ont la partage sur les réseaux de moto.
Merci pour vos gentils mots, Guy! Ça m’a fait du bien d’écrire cet article; ce sont des questions qui me trottent régulièrement dans la tête.
Tu as le droit à ton opinion ma chère chroniqueuse mais quand on est mordu comme je le suis la question ne se pose pas.
Je suis à la retraite et je roule minimum 50,000km
par année avec ma Gold Wing. De la moto j’en mange. 🏍🌞
C’est formidable! Vous faites bien d’en profiter… on peut certainement dire que pour vous, tous les coûts se rentabilisent et plus! Bonne saison!
On ne peut pas remiser une moto pour l hiver pour economiser sur les plaque …………….
Et en plus on paye trois chers es plaque d ematriculationon est obliger de prendre des assurance priver qui coûte très chère
Et pour ma pars. ……..Ses beaucoup moins risquée d avoir un accident avec une moto qui fait un peux de bruit car on nous entent venir exemple. (Interdire les moto après 10hrs sur les rue secondaire villes et vilages)))
Bonne idée! Bonne saison, Roger!
J ai 66 et jai arreter de rouler il y a 3 ans apres plus de 45 ans de moto de tous genre. Les couts trop eleves pour rouler m ont aider a faire ce choix…j ai toujours mon permis moto et me demande si je doit le conserver……des fois que!! Mais a proche de $1000 pour pouvoir rouler en moto une douzaine de fois dans l ete na aucun sens!!!
Le monde devrait arrêter de plaque leur moto et ce promené quand même les plaques non aucun sens ici on ce fait vole littéralement on fait de la moto 4 mois par année le prix que on paye ces du vole
C’est vrai que c’est tout un dilemme, surtout puisque c’est compliqué et long ravoir sa classe une fois qu’elle est enlevée du permis!
Le monde devrait arrêter de plaque leur moto et ce promené quand même les plaques non aucun sens ici on ce fait vole littéralement on fait de la moto 4 mois par année le prix que on paye ces du vole
le Québec est la province la plus idiote en Amérique du nord coté loi et règlement
Tres bonne article. Pour ma part , je suis toujours au usa et Ontario.Tres deplorable de voir les routes et les conducteurs automobile toujours presse au QC
Oui, pour les Québécois qui vivent relativement proche d’une frontière, ça vaut définitivement la peine de faire la route pour descendre aux États-Unis ou aller en Ontario. C’est tout de même dommage que nous ayons à le faire pour accéder à des routes en ordre.
Effectivement le texte ne peut pas être aussi bien dit et tellement vrai. Pour ma part chaque fois que je sors je vais du côté USA 🇺🇸, pas juste pour les routes mais aussi la courtoisie, l’accueil et que les modifications de motos 🏍️ ne dérange pas les autorités.
Merci, Diane, pour vos gentils mots. C’est vrai que c’est agréable, rouler aux USA! Bonne saison!
La SAAQ et le gouvernement, c’est de la merde pour les motocyclistes. C’est des gens qui ne se connaissent pas en moto mais veulent toutes gérer en la matière…. C’est comme la Cas Vide, une science pour le Québec et une pour le reste de l’Amérique du nord. Je ne roule presque plus au québec… une chance que nous ne sommes pas une isle.
Comme vous, Jean, je soupçonne que bien des décisions soient prises par des fonctionnaires qui n’ont jamais touché à une moto. Bien d’accord, nous sommes tout de même chanceux de pouvoir s’évader à l’Ouest, à l’Est ou au Sud pour accéder à des routes plus belles et sécuritaires.
Bonjour;
c’est probablement l’article le plus intéressant que j’ai lu depuis un moment. En effet, je crois que cela me pousse à me questionner davantage sur la pertinence à continuer avec tous les désavantages que cela comporte.
Merci pour vos gentils mots, Mathieu! Ça m’a certainement fait du bien de déposer ces idées sur « papier »; heureuse que ça fasse aussi réfléchir les lecteurs!
Les motos de plus en plus nombreuses sur nos routes sont une source de bruit et d’emmerdement pour les gens qui vivent aux abords de ces routes. On en arrive à souhaiter la fin de l’été pour avoir la paix ou de déménager en ville, c’est ridicule. D’autant que les motocyclistes passent, traversent les villages sans s’arrêter pour admirer le paysage, seulement pour manger et boire. Je me demande vraiment où se trouve le fameux plaisir. Ce sont de parfaits inconscients du trouble qu’ils sèment sur leur passage avec leur radio au fond, faut le faire!!! Le goût du bruit et de la vitesse pour se donner un sentiment de puissance est signe d’un manque total d’intelligence!