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La toute nouvelle moto Pan America 1250S de Harley-Davidson : un essai plus que satisfaisant !
J’ai eu l’immense chance et le plaisir de pouvoir tester la toute nouvelle Pan America 1250S de Harley-Davidson. Comme vous le savez peut-être, Harley-Davidson Motor Company existe depuis 117 ans. Elle fut créée en 1903 à Milwaukee, Wisconsin, par William S. Harley, Arthur Davidson, Walter Davidson et William A. Davidson.
En 117 ans, la Pan America est la toute première moto du style aventure/double usage créée par Harley. Dans cet article, je décrirai la moto et je ferai part de ce que je pense de ce nouveau modèle qui, je dois dire, impressionne et en intrigue plus d’un…!
Une technologie à portée de doigt
Tout d’abord, j’ai été éblouie par la technologie de la Pan America 1250S (Spéciale) ainsi que par la précision qu’Harley a su démontrer dans la construction de leur premier modèle de cette catégorie. L’écran digital de 6,8” (173 mm) est très clair : il est facile de lire ce qui y apparaît lorsque nous sommes sur la moto.
Cinq menus sont offerts : navigation, musique, tableau de bord (« home »), état de la moto et réglages. On peut tout contrôler à partir des commandes qui sont sur le guidon; tout ce dont nous avons besoin est « à portée de doigt », facilement accessible.
Voici les options disponibles au guidon :
- Activation de la vitesse de croisière
- Poignées chauffantes à trois intensités
- Kilométrage de voyage (« trip A- trip B »).
- Modes de conduite (route, sport, hors route, etc.)
- Boutons de contrôle Bluetooth
Comme je vous le disais, il y a énormément de commandes mais, lorsqu’on roule, il est beaucoup plus pratique et facile d’avoir tout à portée de la main.
Une suspension ajustable…
De plus, côté technologie, Harley a mis le paquet pour la suspension. La Pan America 1250S a une suspension ajustable automatique : arrêtée, la moto descend d’un pouce supplémentaire, ce qui permet aux gens de 5’5”-5’6” d’avoir le bout des pieds bien au sol.
Pour certains, avoir simplement le bout des pieds au sol n’est pas assez; ceci étant dit, pour une moto double usage avec un moteur de plus de 1000 cc, il est extrêmement rare que les gens de plus petites tailles puissent toucher au sol.
L’aspect confort hautement développé !
Le grand confort de cette moto m’a énormément surprise. La selle est ultraconfortable avec trois bandes en gel et peut être changée de hauteur tant pour les plus petites personnes que pour les plus grandes. Il est également possible d’acheter un banc qui est un pouce plus bas que l’original, donc un autre atout pour les gens de plus petites tailles. La hauteur de la selle, à partir du sol, varie de 32,7” (831 mm) à 33,7” (856 mm).
La position entre la selle et le guidon est excellente, position droite, bras bien détendus. Si l’on veut faire de la route de gravier ou encore un peu de hors route, la position du guidon est parfaite lorsqu’on se met debout. Pour les gens plus expérimentés dans le hors route, on peut changer le guidon d’angle, donc changer la position « reculer » (« pull back ») de l’avant vers l’arrière pour un meilleur confort.
Puissance et adrénaline au rendez-vous
Quant au moteur, Harley a choisi un 60° bicylindre VVT (« Variable Valve Timing »), 1252 cc. Avec ses 150 chevaux et ses 94 livres de torque, cette moto procure énormément de plaisir ainsi que des surprises.
Pour l’avoir essayée en mode sport, j’ai pu combler tous mes besoins en adrénaline et déplacer de la poussière. Elle est plus facile à manier dans les sentiers hors route, avec son poids de 559 livres, ce qui est en moyenne un petit peu plus léger que les modèles compétiteurs de même cylindrée.
La Pan America 1250 a les mêmes spécifications que la 1250S, sauf qu’elle pèse 534 livres. Il faut savoir que, sur le modèle spécial, il y a des accessoires de plus que sur l’original : le pare-broussaille, la plaque de protection en aluminium (« crashbars »), la suspension ajustable automatique, les roues de broches, un mode hors route « plus », les poignées chauffantes, béquille centrale (« stand »). Ceci est sans compter tous les accessoires que l’on peut ajouter sur les deux motos.
Et ça se comporte comment, une Pan America ?
En ce qui a trait à l’aspect « feeling » de conduite, Harley n’a eu d’autres choix que de faire ses devoirs auprès des modèles déjà présents dans l’industrie, et d’offrir le meilleur. J’ai trouvé que de conduire une Pan America est comparable au fait d’être en vacances…Je vous explique !
Lorsque nous sommes en vacances, tout est facile, on se détend, on regarde ce qui se trouve aux alentours. On prend le temps et c’est exactement ainsi que j’ai trouvé la conduite de la Pan America. Comme mentionné plus haut, si vous recherchez de la puissance, ne vous inquiétez pas, vous serez servis !
Voici un petit tableau des comparatifs entre les deux modèles :
| Modèles | Pan America 1250S | Pan America 1250 |
| Cylindrée | 1252 cc | 1252 cc |
| Chevaux | 150 | 150 |
| Torque | 94 pi/livres | 94 pi/livres |
| Poids | 559 livres | 534 livres |
| Disposition moteur | 60 bicylindre VVT | 60 bicylindre VVT |
| Capacité carburant | 21.2 L | 21.2 L |
| Transmission finale | 6 vitesses à chaîne | 6 vitesses à chaîne |
| Instrument TFT | 6,8” | 6,8” |
| Hauteur du siège | 33,4”-34,4” (848-874 mm) Hauteur de conduite adaptée (ARH) 32,7”-33,7” (831-856 mm) | 34,2”-35,2” (867-894 mm) |
| Suspension | Débattement de 190 mm avant et arrière
Amortissement semi-actif avec réglage de la précharge électronique |
Débattement de 190 mm avant et arrière
Amortissement complet avec réglage de la précharge |
| Roues | Roue coulée
AV: 120/70R19 ARR: 170/60R17 Avec option de roues à rayons chromées |
Roue coulée
AV: 120/70R19 ARR: 170/60R17 |
| Couleur disponible | Noir, gris métallique, vert forêt, Baja orange/blanc perle | Gris pierre de rivière, noir |
| PDSF (Canadien) | 24 199$ | 20 999$ |
Pour plus de détails, vous pouvez consulter le site internet de Harley-Davidson :
On ne se le cachera pas, c’est vraiment une technologie de pointe. Cependant, je trouve qu’il y a énormément de boutons.
Avec les trois bandes en gel sur le banc principal, les poignées droites et facilement ajustables lors des sorties hors-route, l’aspect confort a vraiment été rencontré.
Je n’ai pas pu essayer d’autres modèles dans le but de comparer. Toutefois, j’ai pu adapter ma moto avec des bons pneus pour parcourir des sentiers hors-route en gravelle. Je peux donc dire que la Pan America est très stable et répond très bien dans ces conditions.
Harley a su miser très fort avec la suspension ajustable, donnant accès à plus de gens à cette moto, dont moi, du haut de mes 5’,5’’ qui a eu le plaisir de mettre les pieds au sol lors des arrêts.
ENFIN une moto double usage avec un nez carré. Comme la majorité des gens, j’aime bien le look pointu ou plus rond. Cependant, Harley a su faire preuve d’originalité avec ce modèle.
Vous trouverez un catalogue complet pour les accessoires pouvant être installés sur votre nouvelle monture.
Comme rien n’est parfait, j’ai noté certains points à améliorer…
-Il y a beaucoup de boutons pour se promener dans les menus et gérer sa musique.
-Je trouve que nos jambes sont très proches du tuyau d’échappement, ce qui devient chaud pour les jambes. Je recommanderais de mettre plus d’écran thermique, ou simplement de relocaliser le tuyau d’échappement.
-J’aimerais qu’il soit possible de retirer la fonction ABS seulement sur la roue arrière pour un maximum de plaisir ainsi qu’une meilleure traction.
Bref, j’ai trouvé que la Pan America 1250S était adaptée pour les personnes de 5’,6”. L’écran est clair et facile d’utilisation. La connexion avec le casque en Bluetooth est vraiment pratique que ce soit pour la musique ou la navigation. Le changement de mode de conduite est simple et rapide à partir du guidon.
Les poignées chauffantes s’avèrent vraiment utiles. La position de conduite est confortable et droite. La suspension adaptative aux arrêts est aussi un atout. De plus, nous avons la possibilité d’ajouter tous les accessoires de notre choix pour un maximum de confort, de stabilité et de plaisir.
Je vous recommande fortement un essai en magasin! Passez nous voir!
L’essayer, c’est l’adopter!
Pour m’entendre de vive voix sur le sujet, voici le lien du Balado, épisode 2 :
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