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Les meilleures choses dans la vie vous décoiffent !
Bonjour, je m’appelle Robin, j’habite sur la côte centrale de la Californie et j’adore rouler sur mes Harleys. Ce qui est drôle, c’est qu’initialement, mon but n’était pas de posséder ni de conduire une moto: j’ai commencé avec l’intention d’avoir une voiture de sport. Pendant des années, j’ai dit que lorsque tous les enfants étaient sortis de la maison, maman voulait une voiture de sport. Le problème, c’est que je ne trouvais pas de voiture qui me parlait vraiment. Pourtant, quand j’entendais les sons d’une moto, c’était comme si mon cœur devenait plus léger : cela m’attirait comme un aimant.
Faire naître le rêve
Il y a environ 3 ans, alors que le plus jeune de mes 3 enfants se préparait à entrer à l’université, mon mari et moi avons été transférés de Houston, au Texas, vers la côte centrale de la Californie. Au début, je dois admettre que je ne vivais pas bien avec tous les changements qui viennent avec un nouveau départ, un déménagement à travers le pays, et le fait que mon nid était désormais vide. Je ne m’en sortais pas bien du tout. J’ai alors découvert que j’avais besoin d’une nouvelle aventure, d’un nouveau défi. J’avais besoin de quelque chose pour moi.
C’est ce qui a fait naître le rêve et je me suis retrouvée à l’école de conduite Harley-Davidson locale, m’inscrivant pour suivre le prochain cours disponible. J’étais tellement excitée et j’avais déjà de grands projets pour quand je réussirais mon test. Comme cela arrive parfois dans la vie, je n’ai pas réussi le test final de conduite, et j’étais dévastée. Malgré mon cœur brisé, je refusais d’abandonner… et un mois plus tard, je reprenais le cours, le réussissant haut la main cette fois!
Trouver la moto de mes rêves
Entre ces deux cours, j’ai reçu un appel de mon père m’informant que le Harley-Davidson Fat Boy 2002 bien-aimé qui s’était échappé de la famille était à vendre. Avec du recul, je me sens un peu gênée quand je repense à cette scène, car avant même que mon père ait pu terminer sa phrase, j’ai crié « elle est à moi ! » et je lui ai raccroché au nez ! J’avais trop hâte que Bob revienne dans la famille. Hé oui, je donne un nom à toutes mes motos.
Bref, j’ai appris à conduire une moto sur un Fat Boy, dans les montagnes de la côte centrale de la Californie. C’était assez extrême comme début ! J’étais terrifiée les premières fois où j’ai passé ma jambe par-dessus Bob. Pourtant, plus je passais de temps à rouler, le vent dans la figure, à trouver l’excitation et la liberté absolue que procure la moto, plus je tombais amoureuse.
Il y a peu de choses plus formidables que de s’envoler sur deux roues, de se pencher dans un virage ou de franchir une passerelle pour voir la terre ou l’océan s’ouvrir devant soi. Cela vous coupe le souffle et vous rend reconnaissant.e d’être en vie.
La liberté de « rider » seule
Après environ un an à rouler principalement avec d’autres personnes, et seulement localement lorsque j’étais seule, j’ai décidé qu’il était temps de faire ma première grande ride solo. Étant une femme qui n’opte jamais pour le chemin facile, j’ai décidé de traverser Los Angeles. Au cours de ce voyage, j’ai découvert que j’aimais la liberté de rouler en toute solitude. De choisir comment je voulais me rendre quelque part et où je voulais m’arrêter. Si je voulais prendre une route différente pour rentrer chez moi, je pouvais le faire. Il n’y avait aucune restriction ou limitation sur ce que le voyage pouvait être ! Non seulement cette première grande randonnée en solitaire m’a appris que je pouvais tout faire toute seule, mais elle m’a aussi apporté Scarlett. Je l’ai aperçue (oui, elle) dans sa superbe peinture verte chez un concessionnaire Harley-Davidson local et j’ai dit : « Bonjour ma belle, tu seras à moi ! »
OK, je parle peut-être aussi à mes motos. Pas vous?
Les aventures continuent
Dans les 2 ans et demi depuis l’obtention de mon permis moto, je suis passée de débutante à un Fat Boy puis à un Road King. Je suis passée d’avoir peur de conduire à faire un voyage solo à travers la moitié des États-Unis. Le sentiment d’être sur la route, ne faisant qu’une avec la moto sous moi, libre et dans le moment présent, est une expérience que j’ai du mal à mettre en mots. C’est une expérience que vous devez vivre par vous-même. Y a-t-il de la peur ? Oui !
Une partie de ce qui me donne le sentiment d’avoir du pouvoir, c’est de dépasser cette peur pour vivre pleinement l’expérience de toute la beauté et de l’émerveillement qui m’attendent.
L’autre joie que j’ai trouvée en cours de route est d’encourager d’autres femmes à faire de même. Cela m’a amenée à créer ma propre chaîne YouTube pour partager mes histoires et mes aventures. Je veux encourager les autres à dépasser leur peur et à se lancer dans l’aventure ou la passion qui les fait vibrer. Peu importe le bolide que vous utilisez pour vivre votre passion, il importe seulement que vous soyez assez courageuses pour vivre une vie sans regret.
Car avouons-le, mesdames, les meilleures choses dans la vie sont celles qui nous décoiffent !
Maintenant, sortez et faites ce qui vous fait vous sentir en vie, amusez-vous, et soyez en sécurité.
À un prochain article!