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Une fédération dédiée aux motoneigistes hors-pistes?
Valser entre les arbres, faire son chemin dans la poudreuse, voir des paysages à couper le souffle, avoir l’impression d’être seul au monde sur sa motoneige hors-piste… La liberté a son état pur!
Sounds familiar ?
La motoneige Ski-Doo Summit 583 a ouvert le monde du hors-piste en 1994 en étant la première motoneige de ce genre produite dans l’industrie. On connait bien la suite… Les véhicules de types hors-piste sont de plus en plus populaires et le sport ne cesse de croître. Chaque année, les fabricants nous surprennent avec de nouvelles technologies et de nouveaux modèles.
Nous le savons, la motoneige de sentier est gérée par la FCMQ. Les motoneigistes de sentiers ont des endroits balisés, sécurisés et entretenus pour pratique leur sport. Vous avez simplement à acheter votre droit d’accès et un monde de sentiers s’offre à vous. Dans le cas du hors-piste, c’est un peu moins clair et plus complexe.
La FCMQ, la bonne organisation pour gérer le hors-piste ?
Il faut rappeler avant tout que la mission numéro un de la FCMQ est de supporter les clubs qui entretiennent les sentiers fédérés. Nous le savons, le Québec est reconnu pour son réseau de sentiers, la FCMQ fait d’ailleurs très bien son travail à ce niveau. Il est alors normal que le hors-piste ne soit pas leur priorité. En revanche, la FCMQ aide à la sensibilisation du hors-piste.
En novembre 2013, la FCMQ en collaboration avec la CRE (Conférence régional des élus) et d’autres joueurs important de l’industrie, ont démarré un projet pilote en Gaspésie, dans les Chic-Chocs. Le but : trouver une formule gagnante pour que les motoneigistes puissent pratiquer leur sport en sécurité et dans des endroits permis. Ensuite, si le projet fonctionne, le but est de l’exporter dans toutes les régions du Québec.
Il est important de savoir les règles de base de la motoneige hors-piste. Comme en sentier, il peut y avoir des impacts négatifs sur l’environnement. Aussi, nous le savons tous, les droits de passage sont très fragiles.
Justement, l’éducation et la sensibilisation sont les priorités de ce projet pilote pour la première phase. De plus, la signalisation est un autre aspect qui fait partie de la phase 1. Le projet pilote a ensuite été instauré dans la région de Québec, mais dure à dire pour les autres régions. D’ailleurs, si vous cherchez des cartes pour savoir où pratiquer le hors-piste au Québec, seulement 3 cartes sont disponibles sur le site de la FCMQ.
Et la motoneige hors-piste, qui s’en occupe ?
Je suis persuadée que, comme moi, vous êtes un peu inquiets pour l’avenir de votre sport préféré, parce que la question est légitime : qui s’en occupe ?
Le projet pilote auquel la FCMQ a participé est très intéressant. Informer et éduquer les gens est la base. Encore faut-il que le projet soit reconduit dans toutes les régions années après année et que la signalisation soit à jour et claire. De plus, il faudrait des cartes bien définies pour chaque région et même une application comme IMotoneige, mais 100 % hors-piste.
Il est aussi un peu surprenant que certains doivent payer un droit d’accès pour faire seulement quelques kilomètres afin de se rendre en hors-piste.
Il est dommage que cette clientèle soit un peu négligée et souvent mal vue. Ce sont des motoneigistes qui participent activement à l’économie de plusieurs régions. Ils achètent des motoneiges, camions, remorques, essence, huile, repas, hôtel et j’en passe.
Jonathan Lefebvre, propriétaire d’Aventure Chic-Chocs, propose des pistes intéressantes qui devraient être étudiées et prises en considération.
Par exemple, les stationnements incitatifs comme dans l’Ouest canadien, endroit où le hors-piste est très développé, sont une option digne d’intérêt. Ces stationnements, donnant un accès rapide au parc à neige, pourraient offrir certains services, être payants et peut-être même gérés par les clubs locaux ?
Une chose est certaine, nous n’avons pas fini d’entendre parler de ce dossier. Je crois qu’une solution devra être trouvée afin que motoneigiste de sentier et hors-piste soient traités de la même façon et puissent coexister de manière respectueuse. Après tout, le but est que nous puissions tous faire de la motoneige.
Bien des questions restent sans réponses…
Est-ce que les stationnements incitatifs sont la solution ?
Est-ce que, comme la motoneige de sentier, le hors-piste devrait avoir son propre réseau ?
Est-ce que la FCMQ devrait gérer le hors-piste ou une autre instance devrait prendre le dossier ?
Et vous, vous avez des idées ?
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Moi ce que j’ai peur c’est qu’on se ramasse avec une organisation qui va mettre les limites trop basse comme partout ailleurs! Sa va commencer par imposer des limites dans les spots ou les gens se blesse, parce que évidemment chaque fois que quelqu’un va appeler la police pour signaler un accident/ incident les statistiques vont grippé. On va se ramasser avec des interdictions de circuler partout non pas parce que c’est pas un droit acquis mais parce que c’est trop “dangereux”…sa va être monsieur/madame tout le monde qui vont juger le niveau de danger finalement yaura pu de beau spot avec des drops, jumps, spot de three riding sa va tuer le sport tranquillement pas vite exactement comme le mx ou les circuits de course exemple : drag, drift etc…jai déjà été pour un projet comme celui la mais après y avoir bien pensé c’est non