Table des matières
Comment préparer votre motoneige pour l’hiver
Alors que la saison 2019 s’est terminée assez abruptement en raison de la COVID-19, je n’ai aucun doute que plusieurs d’entre vous avez très hâte à la saison hivernale qui s’en vient. Personnellement, j’y ai pensé tout l’été. Avec l’accumulation de neige dans certaines régions, il est d’autant plus difficile de ne pas s’impatienter.
Dans le contexte actuel, il est difficile de prévoir ce qui va se passer. Ceux qui demeurent en ville, comme moi, craignent de ne pas pouvoir se déplacer dans les régions… Toutefois, rien ne nous empêche de préparer notre motoneige. Voici donc certaines étapes qui nous aideront à patienter (un peu) 😉
1. Faite vous de l’espace de travail
On commence par retirer le capot et les plastiques sur les côtés afin d’avoir le maximum d’espace pour les étapes à venir. Ensuite, on peut utiliser un pistolet à air afin de retirer toute la poussière présente sur le véhicule; ce conseil est d’autant plus valable pour les motoneiges qui n’ont pas été recouvertes d’une toile lors de l’entreposage.
2. Courroie de suspension et pédale d’embrayage (clutch)
On s’assure que notre courroie est bien ajustée, afin d’optimiser les performances de notre machine. Pour une meilleure efficacité, le ressort de la pédale d’embrayage peut également être changé.
3. Beignes du tuyau d’échappement (exhaust)
Cette petite étape est parfois oubliée, mais elle demeure importante. En effet, sur une motoneige ayant plus d’un an, il est recommandé de changer les beignes du tuyau d’échappement afin de regagner en RPM.
4. Tension et alignement de la chenille
La chenille doit être bien centrée pour éviter le frottement, ce qui l’endommagerait inutilement. Elle doit également être bien tendue afin d’éviter les mauvaises surprises dans les bois. Pendant que vous y êtes, jetez un coup d’œil à son état général: une chenille déchirée ou ayant perdu trop de crampons peut causer des bris.
On s’assure également que la motoneige est en bonne condition : changement d’huiles, vérification des lisses et des roulettes de support (bearing), graissage de la suspension arrière, vérification des bougies, tests sur la batterie.
5. Nettoyage
Dernière étape, on peut nettoyer les plastiques avec les produits de notre choix. Personnellement, j’utilise les produits XPS pour faire briller ma bête avant que celle-ci ne fasse la rencontre de son premier arbre.
6. Les différents ajustements
Avec les années, on peut expérimenter divers ajustements et, ainsi, trouver ce qui convient le mieux à notre type de conduite. Je vous partage donc les ajustements que j’apporte à ma motoneige. Ceux-ci peuvent ne pas vous convenir : libre à vous de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous !
Ensemble d’éliminateur T-Motion
Pour ma part, je barre le T-Motion de façon à réduire la tendance de la motoneige à vouloir grimper une pente. La motoneige devient alors plus stable et plus rigide en pente abrupte, m’assurant donc un meilleur contrôle sur ce type de terrain (sidehill).
Courroies d’ajustement et de suspension
Lorsque la motoneige sort du concessionnaire, ces courroies sont souvent ajustées au troisième trou. Je préfère ajuster ma courroie afin qu’elle soit plus serrée en avant, soit au premier trou. Les critiques les plus souvent répandues à l’endroit des BRP concernent leur facilité à faire du wheel.
Pour les amateurs de hors-piste et de randonnées en forêt (Tree Riding), ce n’est vraiment pas ce que nous recherchons sur notre motoneige. Avec cet ajustement, je m’assure que le devant de ma motoneige ne cherche pas à lever et tient bien en terrain incliné (sidehill); elle monte aussi plus rapidement.