Construire son auto de course: les étapes essentielles

La course automobile fait partie intégrante de ma vie depuis ma naissance. Jeune, je regardais mon père préparer et réparer nos voitures et j’essayais d’apprendre ce qu’il faisait.

Maintenant que je suis plus présente pendant la période de la construction des voitures, j’ai vite compris que la course automobile ne se passe pas simplement sur la piste : il y a aussi beaucoup de temps à investir. Mais, au fond, à quoi s’attendre avant de s’embarquer dans cette aventure?

Que ce soit pour construire un véhicule conçu pour l’asphalte ou la terre battue, pour l’ovale (« anneau de vitesse ») ou l’obstacle, ou même les enduros, voici quelques-unes des premières étapes de préparation avant d’arriver en piste. Évidemment, celles-ci peuvent varier d’un véhicule à l’autre.

La première étape consiste à faire l’achat de votre véhicule. Pensez que celui-ci doit s’adapter à la piste que vous choisissez. Donc, avant de faire l’acquisition de votre bolide, il est important de savoir à quel endroit vous allez pratiquer ce sport.

Avant tout, prenez quelques minutes pour lire les règlements de l’endroit où vous comptez compétitionner. Ceci vous guidera vers ce que vous pouvez faire ou ne pas faire. Ces règlements sont choisis par la piste.

Deuxièmement, même si on veut acheter une auto à bas prix, il faut choisir un véhicule adapté aux types de pistes désirées. Il est très important que la carrosserie et le châssis soient en bon état, car c’est sur cette base que vous allez construire votre projet. Prenez aussi en compte la durabilité du moteur et de la transmission. Ce sont les éléments principaux pour que vous puissiez faire vos tours, si vous ne tenez pas à les changer.

Informez-vous au sujet des réparations nécessaires à faire sur le véhicule ; évidemment, s’il y en a plus que votre budget le permet, ce n’est pas avantageux.

Vous êtes maintenant rendu(e) à la phase qui consiste à vérifier votre voiture. Faites une bonne inspection pour réparer tous les bris et pour qu’elle soit bien fonctionnelle. Regardez bougies, courroies, radiateur, roulement des roues, tout en passant par la suspension et la direction.

Maintenant que vous avez réparé votre voiture et qu’elle est sécuritaire à votre goût, vous pouvez commencer à la déshabiller pour la rendre plus légère et faire place à la cage. Vous retirez tout ce qui n’est pas utile. Amusez-vous… C’est ma partie préférée.

Pour vous aider, voici une petite liste :

• les tapis ;
• tous les miroirs ;
• les sièges ;
• la console ;
• les lumières extérieures, sauf celles des freins ;
• l’intérieur des portes ;
• les plastiques intérieurs ;
• les vitres.

Il s’agit de la partie la plus longue, soit rendre l’auto sécuritaire pour vous et les autres. La construction d’une cage est particulière à chaque personne ainsi qu’aux courses choisies.

Si l’on parle d’une cage complète, la tubulure sera du pare-chocs avant jusqu’au pare-chocs arrière ; ceci rend la voiture plus « raide » de sorte que, lorsque l’auto subit un impact, le choc est réparti et les dommages sont moins importants, dépendamment du choc bien entendu.

Et voilà, il ne reste que quelques petits détails avant les ajustements pour se rendre en piste. Installez votre siège ainsi que les ceintures 5 points et le filet. Amenez un extincteur, si c’est exigé. Vous pouvez mettre le réservoir à essence dans la valise, ou encore, comme il arrive souvent, on utilise un réservoir à essence de course, plus petit et plus léger.

Certains vont même mettre le radiateur à l’arrière, mais c’est à votre guise. Par contre, assurez-vous que la piste accepte le liquide de refroidissement ; certains endroits préfèrent qu’on remplace celui-ci par de l’eau.  Vous pouvez installer une grille dans la fenêtre avant ou un plexiglass.

La dernière étape mais, non la moindre : apposez maintenant vos couleurs et votre numéro visiblement.